Affaire Tahisy - Deux sur quatorze personnes jetées en prison


Enfin. L’affaire Tahisy ayant défrayé la chronique est en partie bouclée. Hier, l’époux de cette jeune mère, décédée avec son bébé à l’accouchement, a été mis sous les verrous pour violences commises sur elle. Un médecin se trouve également en prison avec lui, pour pratique illégale de médecine lors de la maternité de Tahisy. La police judiciaire a rapidement transféré l’affaire devant le Parquet dès que son enquête est terminée. Selon elle, quatorze individus dont le mari de la victime, une sage-femme et des médecins ont été traduits, hier depuis le début de l’après-midi. Ils ont été enquêtés par le juge d’instruction dont la citation a été connue dans les heures suivantes. Les détails de l’investigation effectuée autour de ce décès restent confidentiels, comme l’a souligné la police. Ils concernent en fait une vie privée entière qui est loin d’être ébruitée. La mort de Tahisy remonte au 10 février. Elle a accouché à la maternité de Befelatanana. Son mari a expliqué qu’elle était victime de fièvre jaune. De là, le jeune père a publié sur facebook ses photos et le bébé inanimés sur une table. Vingt-quatre heures plus tard, d’autres publications ont divulgué ses messages privés avec Tahisy et la photo d’elle agressée physiquement. Au fil de ce buzz, même la première Dame Mialy Rajoelina a réagi dans la page officielle de l’Association Fitia et condamné tout acte de violence commis sur les femmes, en particulier cette mère décédée. Puis après, l’intervention du mari de la malheureuse et d’autres membres de leur famille dans deux chaînes locales ont encore explosé le buzz. Sans tarder, la police s’est autosaisie pour ouvrir une enquête.
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