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Les étudiants de l’université d’Antananarivo sont préoccupés. Le SECES intensifie ses demandes par la fermeture, à nouveau, du portail menant vers l’enceinte d’Ankatso. Une énième demande. Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur section Antananarivo (SECES) intensifie ses demandes. Une grève générale s’est tenue hier dans l’enceinte de l’université d’Antananarivo. Une manifestation était organisée près du portail après une assemblée générale. Le SECES a fermé le portail d’entrée vers l’université d’Antananarivo. Personne ne pouvait ni entrer ni sortir de l’université, hier matin. Une manifestation dans le calme, mais qui aura marqué l’intensification des demandes de ces enseignants. Laissé ouvert, ce portail marque la levée de la franchise universitaire. Ces enseignants ne voulaient pas aggraver la situation, mais ils ont demandé leurs droits dans le calme. « Nous ne céderons que si nos demandes sont reçues et satisfaites », selon un des représentants du syndicat le Professeur Vololonirainy, une enseignante du département de géographie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Ce syndicat attend impatiemment le rapport du Conseil du gouvernement qui devrait se tenir ce jour. « Les cinq décrets portant nos demandes à partir du 8 juin 2023 devaient être portés et solutionnés auprès du Conseil du gouvernement de demain (ndlr : hier). Dans le cas contraire, nous continuerons à faire valoir nos revendications », affirme le Professeur Rasoanimanana Razafimahefa, une professeure auprès du département de géographie, membre du syndicat des enseignants.