Espace loisirs Filaos Mahajanga-Be - La grande roue d’un manège s’effondre


Plus de peur que de mal ! Cela peut résumer l’incident survenu dimanche soir, à l’espace Filaos, près de la Banque centrale à Mahajanga, vers 19h30. Une grande roue métallique d’un manège, située dans l’espace de loisirs Filaos pour enfants, a craqué et s’est effondrée sous son poids. Des dizaines d’enfants installés sur les sièges ont alors fait une chute. D’autres ont été projetés sur la clôture en béton de la Banque centrale, certains ont atterri sur le toit d’une maison en tôle. La commotion a provoqué des égratignures et écorchures sur les petits. Le résultat de cet accident a fait état d’une dizaine d’enfants blessés et en pleurs. Les parents qui ont assisté au désastre, ont été terrorisés. « La roue tournait comme d’habitude, mais soudain, elle s’était pliée et nous avons entendu des craquèlements métalliques. Les enfants ont crié et pleuré. C’était la panique. Des barbelés défensifs se trouvent à l’endroit où la roue s’est renversée », témoigne une mère de famille. Les victimes ont été légèrement blessées et emmenées pour recevoir des soins. Les éléments de la Police municipale ont immédiatement emmené le premier responsable du manège, au poste du Commissariat central de Mahajanga-be, à deux pas derrière le lieu de l’accident, pour le protéger de la colère des parents et de la foule. Depuis hier matin, il a été placé en audition à la Police judiciaire de Mangarivotra. Visite inopinée La commune urbaine de Mahajanga-be, représentée par la présidente de la Délégation spéciale, Tonganirina Zafiarinefo Velomary, s’est dégagée de la responsabilité de cet accident hier. « Nous attendons le procès-verbal et convoquerons tous les responsables de l’installation de ces matériels de jeux et loisirs. En tout cas, la responsabilité incombe à ces opérateurs et l’assurance est à leur charge. Il est certain qu’une visite technique inopinée sera désormais effectuée après cet incident », déclare-t-elle. « La commune urbaine de Mahajanga s’efforcera également de mener une enquête sur les raisons de cet accident. Si la commune a délivré l’autorisation, l’assurance sera à la charge du bénéficiaire », confirme le premier adjoint de la PDS, Justin Joseph Randrianandrasana. L’on sait que depuis l’installation de ces engins sur cet espace communal loué à des particuliers pendant toute l’année, ces équipements n’ont jamais été entretenus ni contrôlés régulièrement. « Le support métallique a dû subir les effets de la rouille et l’érosion de la mer. Je n’étais pas du tout rassurée quand j’ai vu pour la première fois ces installations. De plus, elles ne fonctionnent pas automatiquement », déplore une jeune femme.
Plus récente Plus ancienne