Tout a commencé à partir de dénonciations sur les réseaux sociaux. Une journée après l'annonce de la gendarmerie de l'existence d'un réseau de frelateurs surpris à Toamasina, la panique commence à gagner du terrain. Les dénonciations de cas suspects de frelatage de carburant sur le réseau social Facebook prennent de l'ampleur. Certains usagers de carburant de la capitale et de plusieurs régions se sont plaints de l'existence de carburant frelaté. D'autres ont pris des mesures pour éviter d'éventuelles nuisances dues à la mauvaise qualité de l'essence. Contrôles partout Des automobilistes ont déploré que leurs voitures tombent en panne sèche alors qu'il devrait encore avoir de l'essence dans leur réservoir. Cela est dû à la mauvaise qualité de l’essence. « Beaucoup d'usagers commencent à se plaindre de la mauvaise qualité de l'essence dans les stations-service d'Antananarivo. Afin d'éviter d'endommager le moteur, nous avons décidé de ne pas utiliser la voiture momentanément, sauf en cas d'urgence. Nous utilisons des jerricans pour acheter l'essence pour pouvoir en vérifier la qualité par sa couleur avant de la verser dans le réservoir », déclare un automobiliste. Face aux doléances de plus en plus insistantes, « l'Office malgache des hydrocarbures (OMH) et la gendarmerie ont pris leurs responsabilités. L'enquête a fini par porter ses fruits, et les auteurs du frelatage général du carburant ont été découverts. Des camions-citernes, des bidons, des jerricans, des fûts, ont été saisis à Toamasina, de même que des intrants, des solvants, des motopompe, et de l’acide sulfurique», selon Jean-Baptiste Olivier DG de l'OMH, joint au téléphone. Il affirme que la « qualité du carburant importé par Madagascar suit les termes des arrêtés inspirés des normes internationales. Ces frelateurs sont des mafieux voulant s'enrichir en profitant de l'écart des prix ; ils investissent dans ces manœuvres frauduleuses ». Le DG de l'OMH conclut ainsi : « Nous sommes attentifs aux informations qui circulent. Il est possible que d’autres localités soient aussi concernées. Laissons l’investigation faire ses preuves. Que la gendarmerie poursuive l'enquête afin de pouvoir démasquer les cerveaux qui sont derrière ces abus. L'OMH et la gendarmerie collaborent ensemble en effectuant des contrôles partout dans le pays. Toutefois, nous ne communiquerons pas les lieux de contrôle afin d'empêcher la fuite des criminels ». Il est probable que ces cas de frelatage de carburant soient en rapport avec la pénurie de pétrole du mois d'août.
Tout a commencé à partir de dénonciations sur les réseaux sociaux. Une journée après l'annonce de la gendarmerie de l'existence d'un réseau de frelateurs surpris à Toamasina, la panique commence à gagner du terrain. Les dénonciations de cas suspects de frelatage de carburant sur le réseau social Facebook prennent de l'ampleur. Certains usagers de carburant de la capitale et de plusieurs régions se sont plaints de l'existence de carburant frelaté. D'autres ont pris des mesures pour éviter d'éventuelles nuisances dues à la mauvaise qualité de l'essence. Contrôles partout Des automobilistes ont déploré que leurs voitures tombent en panne sèche alors qu'il devrait encore avoir de l'essence dans leur réservoir. Cela est dû à la mauvaise qualité de l’essence. « Beaucoup d'usagers commencent à se plaindre de la mauvaise qualité de l'essence dans les stations-service d'Antananarivo. Afin d'éviter d'endommager le moteur, nous avons décidé de ne pas utiliser la voiture momentanément, sauf en cas d'urgence. Nous utilisons des jerricans pour acheter l'essence pour pouvoir en vérifier la qualité par sa couleur avant de la verser dans le réservoir », déclare un automobiliste. Face aux doléances de plus en plus insistantes, « l'Office malgache des hydrocarbures (OMH) et la gendarmerie ont pris leurs responsabilités. L'enquête a fini par porter ses fruits, et les auteurs du frelatage général du carburant ont été découverts. Des camions-citernes, des bidons, des jerricans, des fûts, ont été saisis à Toamasina, de même que des intrants, des solvants, des motopompe, et de l’acide sulfurique», selon Jean-Baptiste Olivier DG de l'OMH, joint au téléphone. Il affirme que la « qualité du carburant importé par Madagascar suit les termes des arrêtés inspirés des normes internationales. Ces frelateurs sont des mafieux voulant s'enrichir en profitant de l'écart des prix ; ils investissent dans ces manœuvres frauduleuses ». Le DG de l'OMH conclut ainsi : « Nous sommes attentifs aux informations qui circulent. Il est possible que d’autres localités soient aussi concernées. Laissons l’investigation faire ses preuves. Que la gendarmerie poursuive l'enquête afin de pouvoir démasquer les cerveaux qui sont derrière ces abus. L'OMH et la gendarmerie collaborent ensemble en effectuant des contrôles partout dans le pays. Toutefois, nous ne communiquerons pas les lieux de contrôle afin d'empêcher la fuite des criminels ». Il est probable que ces cas de frelatage de carburant soient en rapport avec la pénurie de pétrole du mois d'août.