Campus universitaire : Fermeture des cités prévue entre décembre et mars


Les locataires des cités universitaires doivent quitter leurs chambres, durant les périodes de vacances. Elles seraient fermées entre le mois de décembre et le mois de mars, à partir de l’année universitaire 2019-2020, selon une note de service sortie au début de ce mois de septembre. « Nous projetons d’effectuer des travaux de rénovation et de réhabilitation au niveau des cités universitaires pendant les périodes de vacances. Les infrastructures ne sont plus dignes des étudiants », explique Jean Claude Razaraniaina, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, hier. Le ministère veut uniformiser le calendrier universitaire. Il devrait commencer au mois de mars et s’achever au mois de décembre, pour toutes les filières et les universités de Mada­gascar. « La non uniformisation du calendrier perturbe les procédures de paiement des bourses d’étude. Par ailleurs, nous prévoyons de rendre effectif la mobilité universitaire. Cela ne sera pas possible si les rentrées ne sont pas les mêmes », souligne la source. La faisabilité de cette résolution laisse perplexe des enseignants. « Plusieurs filières n’achèveront l’année qu’au mois de mars 2020. Comment va-t-on faire pour terminer le programme ? », s’interroge un enseignant à l’école supérieure polytechnique de Vontovorona. Fermeture impossible Des étudiants précisent, en outre, que cette fermeture sera impossible. « Plusieurs d’entres nous restons au campus, même pendant les vacances. Ceux qui habitent loin, comme ceux qui viennent du sud du pays, ne rentrent pas chez eux. De toute façon, nous ne juissons pas vraiment de la période de vacances. L’année universitaire est trop longue et les vacances, trop courtes », indique Toky Nambinina Andrianjanaka, président de l’association des étudiants de l’Epsa à Vonto­vorona. Cette uniformisation du calendrier universitaire ainsi que la fermeture des cités pendant les vacances, ont été reportées à une date ultérieure. Le ministère de tutelle attend la proposition des enseignants-chercheurs.
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