Secteur maritime : Le contrôle biologique des navires envisagés


Réduction des risques. Le projet Glofouling a été présenté hier à Antaninandro devant les premiers responsables du secteur maritime. Fruit d'une collaboration entre le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation maritime internationale (OMI), l’initiative s'attaquera à la question du transfert des espèces aquatiques par le biais de l'encrassement biologique à partir de l'accumulation d'organismes aquatiques sur la partie immergée de la coque ou de la structure des navires. « Le projet se concentrera sur l'application des Directives de l'OMI pour le contrôle et la gestion de l'encrassement biologique des navires en vue de réduire au minimum le transfert d'espèces aquatiques envahissantes. » souligne Lilia Khodjet El Khil, responsable technique du projet. La grande île, à travers l’agence portuaire maritime et fluviale (APMF) fera partie des douze pays volontaires qui bénéficieront des avantages du projet en termes de protection de la diversité marine. « Étant donné que l’encrassement biologique est clairement associé au transport maritime et que les menaces et impacts sont d’ordre national et pouvant toucher les domaines économique, environnementaux, la pêche, le tourisme et même la santé, l’agence se donnera comme mission de coordonner le comité national en charge de la concrétisation du projet pour la sécurité de nos frontières maritimes » soutien le capitaine de vaisseau Jean Edmond Randrianantenaina, directeur général de l’APMF.
Plus récente Plus ancienne