Cap Est : Deux bateaux en déperdition


Frappés de panne technique en pleine mer, deux cargos côtiers sont en détresse. Le sort du premier est incertain tandis que les occupants du second ont été secourus. Deux bateaux en détresse dans le NordEst. Alors qu’ un inquiétant silence radio nourrit l’incertitude quand au sort du cargo côtier Ronaldo, les occupants d’un deuxième bateau, baptisé Vivano ont eu plus de peur que de mal. Jusqu’à hier, l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) n’a reçu aucune information sur le Ronaldo. Des informations filtrées au compte-goutte, faute de communication avec les naufragés, révèlent que ce cargo est en déperdition suite à une panne technique survenue en mer. Il devait jeter l’ancre au port depuis hier mais cependant manque toujours à l’appel. La brigade territoriale de la gendarmerie nationale ainsi que l’APMF à Antalaha affirment n’avoir jusqu’à maintenant aucune information sur la situation du navire. «En principe, les membres de l’équipage des bateaux en difficulté dans les zones côtières couvertes par les réseaux des opérateurs en téléphonie mobile lancent un S.O.S via leurs portables mais ceci n’est pas le cas pour le Ronaldo », indique le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale à Antalaha. Sauvetage Pour le Vivano, ses vingt occupants dont dix passagers et dix membres d’équipage, ont été pour leur part secourus in extremis hier aux petites heures. Le bateau a appareillé à Toamasina dimanche selon les informations communiquées et faisait cap sur Antalaha. Les passagers à son bord sont des commerçants, transportant entre autres des produits de première nécessité ainsi que des matériaux de construction. À mi-chemin, entre Maroantsetra et Antalaha, le Vivano a été lâché par son moteur. Emporté à la dérive, il a fini par échouer sur un banc de sable à environ un kilomètre au large du village d’Amborafia à Ambohitralanana, une zone littorale plus connue par l’appellation Cap Est. Après avoir reçu un appel de détresse aux alentours de 3 heures du matin, l’APMF a d’emblée envoyé à la rescousse une vedette rapide. Les vingt personnes piégées à bord du Vivano ont eu plus de peur que de mal. Certains passagers ont pu regagner Antalaha, se trouvant à deux heures de traversée du lieu du naufrage. La cargo échoué est en revanche en réparation et doit être dégagé du banc de sable avant qu’il ne puisse reprendre la mer. .
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