Diana - Les Nations unies ne perdent pas le Nord


Les chefs d’agences du Système des Nations unies à Madagascar se donnent rendez-vous à Antsiranana pour leur retraite annuelle. Ils s’y trouvent depuis hier. Comme chaque année, la retraite constitue une opportunité pour les chefs d’agences à Madagascar du Système des Nations unies (SNU) pour dresser le bilan de l’année passée, pour discuter des prochaines perspectives et pour définir les priorités pour 2019. Il est possible que cette occasion leur permette de passer en revue le contexte politique, social, économique, national dans la Grande île afin de mieux accompagner le pays face aux différents défis qu’il rencontre. « Cette année on organise la réunion un peu plus tôt par rapport à la date habituelle, car on est en train de préparer la période électorale. Cette fois-ci, nous avons choisi la région Diana pour planifier ensemble ses projets de développement et aussi pour étudier comment renforcer le partenariat », a expliqué Violette Kakyomya, coordinatrice résidente du SNU à Madagascar. Interrogée sur l’absence du Système des Nations unies dans le Nord depuis quelques années, elle a simplement répondu qu’il s’agissait de la priorisation des activités car les agences n’ont pas de ressources illimitées. Violette Kakyomya a ajouté que le Sud a été la zone de concentration du SNU à cause de la sècheresse qui y sévit. Situation sociale En fait, l’Hôtel Mantasaly, un endroit calme, loin de la ville, et située dans la banlieue du district d’Antsira­nana-II a été choisi pour abriter l’ouverture officielle, ce jour, de cette réunion annuelle des agences de l’ONU. L’United Nations Country Team (Équipe pays) y séjourne pendant deux jours pour une réunion interne. Puis, une conférence intitulée « Localisation des Objectifs de Développement Durable -ODD » aura lieu demain à l’Hôtel de la Poste. Par ailleurs, Violette Visite Kakyomya et son équipe ont effectué une visite de courtoisie auprès des responsables régionaux. « Nous sommes contents de votre venue car cela fait longtemps que ce partenariat n’a pas été concrétisé. Cette fois-ci, il va être redynamisé », a souhaité Cécile Manoro­hanta, présidente de l’Université Nord d’Antsira­nana, lors de la visite. Elle a saisi cette occasion pour présenter succinctement aux visiteurs la situation sociale des jeunes Antsiranais, laquelle nécessite encore des appuis considérables pour éradiquer la délinquance juvénile.
Plus récente Plus ancienne