Le mois prochain, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international devra décider l’octroi de 32 millions de dollars pour Madagascar au titre de la Facilité élargie de crédit. Ouf. Après d’intenses discussions, « l'équipe du FMI et les autorités de Madagascar sont parvenues à un accord au niveau des services sur la quatrième revue du programme de réformes économiques de Madagascar dans le cadre de la facilité élargie de crédit. Cet accord au niveau des services est soumis à l'approbation de la direction du FMI et à l'examen du Conseil d'administration de celui-ci », annonce le FMI sur son site. Avec des détails sur cette issue. « La croissance de l’économie devrait se stabiliser autour de 4,0% en 2023, avec d’assez fortes pressions inflationnistes. Les cyclones récents ont aggravé l'insécurité alimentaire ». De leur côté, « les autorités sont déterminées à accroître la transparence budgétaire et à renforcer la gouvernance. Des efforts supplémentaires pour augmenter les recettes, réduire les risques budgétaires, améliorer la gestion des finances publiques et renforcer les filets de sécurité sociale sont nécessaires ». L'accord est conditionné à l'approbation de la direction et du Conseil d'administration du FMI, qui devrait examiner cette revue en juin. L'achèvement de la revue permettrait le décaissement de 24,44 millions de DTS (environ 32 millions de dollars) à Madagascar pour couvrir les besoins de financement extérieur et budgétaire. À titre de rappel, l'accord de 40 mois appuyé par la FEC soutient la reprise de Madagascar après la pandémie et fournit un financement pour préserver les dépenses prioritaires. Par un appui au développement des capacités et des conseils stratégiques, il vise à aider les autorités dans leurs efforts pour renforcer la stabilité économique et réduire la pauvreté. Après un rebond de 5,7% en 2021, la croissance devrait ralentir à 4,0% en 2022 et 2023, en partie à cause des perturbations liées aux conditions météorologiques, les difficultés du secteur de la vanille, et des incertitudes sur la croissance mondiale. Les pressions inflationnistes continuent de s'accumuler et la dépréciation de l'ariary par rapport au dollar américain s'est accélérée en 2022, malgré les interventions de la Banque centrale (BFM). Le déficit primaire intérieur a atteint 2,8% du PIB en 2022 (contre 1,4% dans le budget révisé de 2022), principalement en raison du non-paiement des droits et taxes à l’importation par les distributeurs de pétrole et de la baisse du recouvrement des impôts intérieurs.
Le mois prochain, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international devra décider l’octroi de 32 millions de dollars pour Madagascar au titre de la Facilité élargie de crédit. Ouf. Après d’intenses discussions, « l'équipe du FMI et les autorités de Madagascar sont parvenues à un accord au niveau des services sur la quatrième revue du programme de réformes économiques de Madagascar dans le cadre de la facilité élargie de crédit. Cet accord au niveau des services est soumis à l'approbation de la direction du FMI et à l'examen du Conseil d'administration de celui-ci », annonce le FMI sur son site. Avec des détails sur cette issue. « La croissance de l’économie devrait se stabiliser autour de 4,0% en 2023, avec d’assez fortes pressions inflationnistes. Les cyclones récents ont aggravé l'insécurité alimentaire ». De leur côté, « les autorités sont déterminées à accroître la transparence budgétaire et à renforcer la gouvernance. Des efforts supplémentaires pour augmenter les recettes, réduire les risques budgétaires, améliorer la gestion des finances publiques et renforcer les filets de sécurité sociale sont nécessaires ». L'accord est conditionné à l'approbation de la direction et du Conseil d'administration du FMI, qui devrait examiner cette revue en juin. L'achèvement de la revue permettrait le décaissement de 24,44 millions de DTS (environ 32 millions de dollars) à Madagascar pour couvrir les besoins de financement extérieur et budgétaire. À titre de rappel, l'accord de 40 mois appuyé par la FEC soutient la reprise de Madagascar après la pandémie et fournit un financement pour préserver les dépenses prioritaires. Par un appui au développement des capacités et des conseils stratégiques, il vise à aider les autorités dans leurs efforts pour renforcer la stabilité économique et réduire la pauvreté. Après un rebond de 5,7% en 2021, la croissance devrait ralentir à 4,0% en 2022 et 2023, en partie à cause des perturbations liées aux conditions météorologiques, les difficultés du secteur de la vanille, et des incertitudes sur la croissance mondiale. Les pressions inflationnistes continuent de s'accumuler et la dépréciation de l'ariary par rapport au dollar américain s'est accélérée en 2022, malgré les interventions de la Banque centrale (BFM). Le déficit primaire intérieur a atteint 2,8% du PIB en 2022 (contre 1,4% dans le budget révisé de 2022), principalement en raison du non-paiement des droits et taxes à l’importation par les distributeurs de pétrole et de la baisse du recouvrement des impôts intérieurs.