Éducation - La formation professionnelle comme solution au chômage


L’enseignement technique et la formation professionnelle à promouvoir. L’État en fait sa priorité pour lutter contre le chômage. Bien gagner sa vie avec l’enseignement technique et la formation professionnelle, c’est possible. Faly Ambinintsoa Randriam­bola, technicien en mécanique automobile et ingénieur en énergie renouvelable, le prouve. Il a créé sa propre entreprise, spécialisée en ouvrages métalliques, en mécanique automobile, en énergie solaire, en 2020. Il est le président directeur général de cette entreprise, nommée Enico, sise à Tsimbazaza. « Le diplôme de baccalauréat technique en poche, j’ai décidé de suivre une formation en mécanique automobile à Ampasampito. J’ai commencé à travailler. Je voulais approfondir d’autres connaissances, alors, j’ai suivi une formation professionnelle en énergie renouvelable. », témoigne-t-il. Pour ce père de famille, le chemin était tout tracé, depuis l’adolescence. « Mon père est un technicien en électronique. J’étais convaincu que j’allais suivre ses pas. Devenir un artisan. Il m’a inculqué également l’entrepreneuriat. Et le chemin pour y arriver, c’est l’enseignement technique et la formation professionnelle. » enchaîne Faly Ambinintsoa Randriambola. Plusieurs projets en vue Si tout était à refaire, cet ingénieur en énergie renouvelable et technicien en mécanique automobile ne changerait pas de voie. Il encourage même ses enfants et les jeunes à emprunter son parcours. « L’enseignement technique et la formation professionnelle sont plus intéressants que l’enseignement général. On peut créer des entreprises avec l’enseignement technique et la formation professionnelle. C’est ce dont notre pays a besoin. L’entrepreneuriat, c’est le moteur du développement. », indique-t-il. La promotion de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a été mise en valeur au conseil des ministres, mercredi. C’est l’une des solutions que l’état va mettre en œuvre pour résoudre le chômage qui touche de nombreux jeunes. Plusieurs projets sont en vue: la construction et l’ouverture de centres de formation dans les six provinces, le renforcement de la coopération avec le secteur privé aux niveaux national et international, l’élaboration de programmes de formation adaptés aux offres d’emploi. L’adéquation de la formation-emploi, selon les besoins de l’état. Les jeunes sans emploi et en situation de handicap, ainsi que les femmes, sont les principales cibles des formations. L’objectif est qu’ils deviennent acteurs du développement à leur tour.
Plus récente Plus ancienne