Un désastre humanitaire selon l’ONU. Eh oui, le Sud est loin d’être sorti de l’auberge. Malgré les efforts de l’État dans les secours d’urgence, l’ apport en vivres, la situation reste dramatique avec la famine qui gagne de plus en plus de terrain et touche des centaines de milliers de personnes. Il faut dire que les vivres aussi importants soient-ils, ne durent pas longtemps. C’est juste une éclaircie dans les ténèbres profondes et épaisses dans lesquelles sont enfouies ces pauvres habitants. Une illusion pour prolonger le sursis et le supplice que vivent au quotidien les populations du Sud. Un drame complètement masqué par la Covid-19 à laquelle l’État a prêté toute son attention et consacré tous les moyens. Certes, des actions ont été menées à court terme pour parer à l’urgence mais il faut entamer des initiatives ininterrompues pour venir à bout de cette inanition dont le bilan risque d’ être dix fois plus grave que celui de la Covid-19. L’ONU et le PAM estiment à un demi-million le nombre de personnes qui risquent de mourir si on ne trouve pas les moyens financiers pour les sauver en l’occurrence une centaine de millions de dollars. C’est relativement beaucoup mais c’est juste le budget nécessaire pour rénover le stade de Mahamasina. La question n’a pas trait à une quelconque hiérarchisation ou priorisation des actions de l’État étant donné que le président de la République ne fait que concrétiser ses promesses électorales grâce auxquelles les électeurs l’ont élu. Et stade ou pas, le kere a toujours existé sans que l’État ait jugé bon d’affecter le budget destiné à un projet à la lutte contre la malnutrition. Il s’agit tout simplement d’une réelle volonté pour régler une bonne fois pour toutes cet épineux problème de famine. On peut très bien construire un stade, et consacrer le même budget pour sauver la population. C’est ce qui est en train de se faire avec la mise en place d’infrastructures d’adduction d’eau, le dessalement de l’eau de mer, la construction de barrage hydraulique et d’une usine de nutrition infantile pour la première fois depuis le retour de l’indépendance. Mais il faudra du temps pour qu’on puisse mesurer l’ impact de ces mesures sur l’étendue de la famine. Pour le moment, il faut trouver les moyens pour sauver ces populations et éviter que le Sud devienne désormais un mouroir à ciel ouvert après avoir été un cimetière de projet.
Un désastre humanitaire selon l’ONU. Eh oui, le Sud est loin d’être sorti de l’auberge. Malgré les efforts de l’État dans les secours d’urgence, l’ apport en vivres, la situation reste dramatique avec la famine qui gagne de plus en plus de terrain et touche des centaines de milliers de personnes. Il faut dire que les vivres aussi importants soient-ils, ne durent pas longtemps. C’est juste une éclaircie dans les ténèbres profondes et épaisses dans lesquelles sont enfouies ces pauvres habitants. Une illusion pour prolonger le sursis et le supplice que vivent au quotidien les populations du Sud. Un drame complètement masqué par la Covid-19 à laquelle l’État a prêté toute son attention et consacré tous les moyens. Certes, des actions ont été menées à court terme pour parer à l’urgence mais il faut entamer des initiatives ininterrompues pour venir à bout de cette inanition dont le bilan risque d’ être dix fois plus grave que celui de la Covid-19. L’ONU et le PAM estiment à un demi-million le nombre de personnes qui risquent de mourir si on ne trouve pas les moyens financiers pour les sauver en l’occurrence une centaine de millions de dollars. C’est relativement beaucoup mais c’est juste le budget nécessaire pour rénover le stade de Mahamasina. La question n’a pas trait à une quelconque hiérarchisation ou priorisation des actions de l’État étant donné que le président de la République ne fait que concrétiser ses promesses électorales grâce auxquelles les électeurs l’ont élu. Et stade ou pas, le kere a toujours existé sans que l’État ait jugé bon d’affecter le budget destiné à un projet à la lutte contre la malnutrition. Il s’agit tout simplement d’une réelle volonté pour régler une bonne fois pour toutes cet épineux problème de famine. On peut très bien construire un stade, et consacrer le même budget pour sauver la population. C’est ce qui est en train de se faire avec la mise en place d’infrastructures d’adduction d’eau, le dessalement de l’eau de mer, la construction de barrage hydraulique et d’une usine de nutrition infantile pour la première fois depuis le retour de l’indépendance. Mais il faudra du temps pour qu’on puisse mesurer l’ impact de ces mesures sur l’étendue de la famine. Pour le moment, il faut trouver les moyens pour sauver ces populations et éviter que le Sud devienne désormais un mouroir à ciel ouvert après avoir été un cimetière de projet.