Force de pacification - Le fief d’Ambalakindresy ciblé


Le gouvernement s’attaque aux dahalo dans leur fief. Le ministre de la Défense nationale a annoncé le renforcement des mesures de sécurité à Ambohimahasoa. La lutte contre l’insécurité se poursuit. Afin de restituer la sécurité à Ambohimahasoa, les éléments de la force de pacification de la Zone rurale prioritaire de sécurité (ZRPS) ont été déployés pour ratisser les endroits les plus brûlants aux attaques de « dahalo ». « La pacification dans ce district en particulier a été recommandée par le président de la République pour satisfaire aux attentes de la population qui a tant enduré les conséquences de l’insécurité », affirme le ministre de la Défense Nationale, le général Léon Jean Richard Rakotonirina, lors de la mise en place de la ZRPS dans la partie Nord de la région Matsiatra Ambony. Démanteler Le ministre a en particulier mis en avant la nécessité de renforcer la sécurité dans le district d’Ambohi­mahasoa. Le district réputé pour abriter les richesses environnementales de la Grande île et pour ses gros arbres dressés aux abords de la RN7 est désormais miné par la présence des réseaux de « dahalo ». La forêt dense d’Ambohimahasoa a été très connue sur le plan géographique vers les années 90. Depuis quelques années, la présence de ces réseaux de « dahalo » a détérioré l’image du district et la plupart des communes sont devenues des fiefs des cerveaux de l’acte de banditisme et du vol de zébus. Pour éradiquer ce phénomène d’insécurité qui s’est profondément enraciné dans le district, le ministre Léon Jean Richard Rakotonirina a assuré à la population que « le démantèlement du fief de dahalo à Ambalakindresy sera la principale mission confiée à ces militaires. L’objectif est de restituer aux propriétaires les zébus ainsi que de libérer la circulation de tous ». Anonoka Sud est un petit village situé dans le Fokontany de Soatsihovana, commune de Manandroy. L’insécurité règne dans ce village depuis quelques années à cause des attaques menées par les « dahalo » qui dérobent le bétail. Plus aucun foyer n’en possède dans les étables. La population s’est orientée vers d’autres secteurs d’activités comme l’élevage des volailles. Les habitants vivent dans la crainte d’attaque de malfaiteurs, ferment leurs portes au plus tard vers 18 heures le soir, mettent les animaux au premier étage et toute la famille se cache au deuxième étage pour se préparer à l’arrivée de « dahalo ».  
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