La société civile redoute une utilisation de mercure dans un site d’extraction aurifère thaïlandaise, dans la commune d’Andranomavo, dans le district de Mananjary.
L’utilisation de cette substance aux propriétés dangereuses est pourtant interdite par les lois en vigueur et d’ailleurs prohibée par la convention internationale de Minamata, que Madagascar a ratifiée. En effet, des dénonciations parviennent auprès de l’Organisation de la société civile des industries extractives (OSCIE). « Nous avons reçu des informations émanant de la localité. Des suspicions d’utilisation de mercure tendent à se confirmer, bien que seul un laboratoire pourra authentifier, mais difficile d’en avoir plus sur le terrain. Nous recommandons à l’État de suivre de près cette exploitation » interpelle Clément Rabenandrasana, Secrétaire exécutif de l’OSCIE. Selon les habitants de la commune, cette mine a déjà été fermée par les autorités locales avant le passage du président de la République dans la région en octobre 2020, en raison du dérangement qu’elle représente pour la population, notamment la pollution de l’eau. Le chef de l’Exécutif passé, l’extraction a aussitôt repris. Mine de rien, ni le gouverneur de la région de Vatovavy, ni le préfet de Mananjary, sont au courant de cette situation. Joints au téléphone, ils ont affirmé ne pas être en possession d’informations concernant cette éventualité d’utilisation de mercure. Selon une source auprès du ministère des Mines et des ressources stratégiques (MMRS), ce site d’extraction aurifère fait déjà l’objet d’un suivi par le département de tutelle. Des cas d’infraction émergent dans les mines d’or ces derniers temps, comme celui du site d’exploitation illicite récemment fermée à Marokoro Maevatanana. Dans cette affaire, le ministre des Mines et des ressources stratégiques, Olivier Rakotomalala, n’a pas écarté l’éventualité d’implication des autorités locales, mais « seuls les résultats de l’enquête de la police des mines fourniront les précisions » a-t-il souligné.
Source d’eau polluée
Depuis plus de dix ans, des petits exploitants miniers artisanaux inondent le fleuve et polluent l’eau nourricière d’Andranomavo et de ses communes voisines, dont notamment les habitants de la commune de Mahavoky. « Les exploitations, petites ou grandes, entraînent une pollution de l’eau, provoquant des maladies de la peau et des maladies microbiennes » indique Andriamitsinjo Rakotondrasoa, un notable de Mahavoky. « Nous sommes classés zone rouge en contamination à la bilharziose due à la source d’eau infectée. Des maladies parasitaires comme la dysenterie sont monnaie courante ici, et certaines sont à des niveaux de complication aiguë » affirme le Dr Samson Elie Ralaiarinosy, médecin.
et si il n’y avait que là . . .
Tena y en a marre kosa aloha raha ny resaka volamena e. Koa raha hita aza izao, inona no handrasana tsy hisamborana ny tsy manara dalana e? Ambety teninay hoe TSY AFA MITENY IANAO SATRIA IRAY PETSAPETSA! MPANGALATRA KOA NY HEVITR’IZANY RAHA ATAO MIVANTANA. Tsy any Mananjara irery anie no efa misy izany fitrandrahana volamena izany fa efa etsy sy eroa mihitsy e ary isan’andro vaky izao. Zaho sûr fa ao amin’ny « TUNNEL GARBIT » mety hahitana volamena koa! Mankaleo nama a! Raha tsy volamena, dia vanille dia vatosoa dia bois de rose. Ny vahoaka etsy ankilany mampahonena. Mba misaina kely ry Namjy a