Des parents en détresse. Plusieurs parents viennent de loin récemment pour faire le diagnostic de leur enfant à l’Autisme Madagascar. « Nous avons constaté dernièrement que les parents qui nous consultent viennent de loin. Un parent provenant de Moramanga a décidé de rejoindre la ville, car ils ont entendu qu’un spécialiste viendra pour le diagnostic. Nous sentons le besoin des parents », affirme Mbolatiana Raveloarimisa, président de l’association Autisme Madagascar. Environs dix parents sont accueillis par l’association chaque semaine. Deux spécialistes bénévoles, venant de France, ont diagnostiqué dix sept enfants le 3 avril. Six enfants ont été diagnostiqués par un spécialiste venant d’Espagne, le 16 avril. L’état de quinze enfants a été évalué. « Le diagnostic ne peut pas être effectué par un médecin généraliste. Il faut cinq formations dont l’orthophonie, la psychologie, la psychiatrie, la pédopsychiatrie et la neurologie. Quelquefois, les enfants doivent consulter un kinésithérapeute. Or la plupart des parents n’ont pas de pouvoir d’achat. Les analyses aussi se font cinq à dix fois mais cela dépend de l’état de l’enfant. Nous attendons la responsabilité de l’État pour que les analyses soient gratuites », explique Miora Rakotomalala, secrétaire général de l’Autisme Madagascar.
Des parents en détresse. Plusieurs parents viennent de loin récemment pour faire le diagnostic de leur enfant à l’Autisme Madagascar. « Nous avons constaté dernièrement que les parents qui nous consultent viennent de loin. Un parent provenant de Moramanga a décidé de rejoindre la ville, car ils ont entendu qu’un spécialiste viendra pour le diagnostic. Nous sentons le besoin des parents », affirme Mbolatiana Raveloarimisa, président de l’association Autisme Madagascar. Environs dix parents sont accueillis par l’association chaque semaine. Deux spécialistes bénévoles, venant de France, ont diagnostiqué dix sept enfants le 3 avril. Six enfants ont été diagnostiqués par un spécialiste venant d’Espagne, le 16 avril. L’état de quinze enfants a été évalué. « Le diagnostic ne peut pas être effectué par un médecin généraliste. Il faut cinq formations dont l’orthophonie, la psychologie, la psychiatrie, la pédopsychiatrie et la neurologie. Quelquefois, les enfants doivent consulter un kinésithérapeute. Or la plupart des parents n’ont pas de pouvoir d’achat. Les analyses aussi se font cinq à dix fois mais cela dépend de l’état de l’enfant. Nous attendons la responsabilité de l’État pour que les analyses soient gratuites », explique Miora Rakotomalala, secrétaire général de l’Autisme Madagascar.