Tombés dans un guet-apens, le président du pacte villageois et sa femme ont été fusillés et décapités. La thèse d’un règlement de compte a été évoquée. Barbarie pure et simple à Tanambao Tsaratanàna, une localité reculée située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de district. En plein jour, Raseta, le leader du pacte villageois (NDLR: Président du Dina), ainsi que son épouse ont été froidement tués par deux individus. Les bourreaux les ont fusillés avant de les décapiter. Les malfaiteurs ont littéralement arraché la tête du chef de pacte villageois. Le défunt et sa femme ont reçu des balles en pleine poitrine avant que les tueurs se déchaînent sur eux à coups d’armes blanches. Après leur avoir sauvagement ôté la vie, ils les ont dépouillés de leur fusil de chasse puis se sont évaporés dans la nature. Le double crime a été commis en plein jour. Dans la matinée de mercredi aux alentours de 9 heures, le président du Dina et sa femme allaient se rendre dans les rizières pour moissonner leur riz lorsque le duo criminel leur a tendu un guet-apens. Les assaillants les avaient attendus de pied-ferme dans un passage enfoui dans les broussailles et situé à l’écart du village Sakoamirafy. Témoin oculaire « Des gendarmes et des éléments de l’armée malgache déployés dans le district pour renforcer le dispositif de sécurité sont déjà sur place. Ils sont en train de remonter les traces des tueurs, lesquels ont pris la fuite après avoir frappé », lance le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale à Tsaratanàna. Les enquêteurs auprès de la gendarmerie n’ont pas eu du mal à établir les identités des auteurs du double homicide. Alors qu’ils pensaient avoir sévi ni vu ni connu, la présence d’un témoin oculaire qui s’est tapi dans les environs après avoir entendu des cris de détresse les a trahis. « Le mobile repose sur un règlement de compte à la lumière des premiers éléments d’investigation. Le fait que le défunt président du Dina ait apporté sa contribution dans la lutte contre l’insécurité, notamment en fournissant des pistes ainsi que des renseignements aux forces de défense ne convenait apparemment pas aux malfaiteurs, qui ont tout fait pour l’éliminer définitivement », se désole le commandant de compagnie. Celui-ci soulève d’éventuels conflits de voisinage. Les recherches ont été intensifiées.
Tombés dans un guet-apens, le président du pacte villageois et sa femme ont été fusillés et décapités. La thèse d’un règlement de compte a été évoquée. Barbarie pure et simple à Tanambao Tsaratanàna, une localité reculée située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de district. En plein jour, Raseta, le leader du pacte villageois (NDLR: Président du Dina), ainsi que son épouse ont été froidement tués par deux individus. Les bourreaux les ont fusillés avant de les décapiter. Les malfaiteurs ont littéralement arraché la tête du chef de pacte villageois. Le défunt et sa femme ont reçu des balles en pleine poitrine avant que les tueurs se déchaînent sur eux à coups d’armes blanches. Après leur avoir sauvagement ôté la vie, ils les ont dépouillés de leur fusil de chasse puis se sont évaporés dans la nature. Le double crime a été commis en plein jour. Dans la matinée de mercredi aux alentours de 9 heures, le président du Dina et sa femme allaient se rendre dans les rizières pour moissonner leur riz lorsque le duo criminel leur a tendu un guet-apens. Les assaillants les avaient attendus de pied-ferme dans un passage enfoui dans les broussailles et situé à l’écart du village Sakoamirafy. Témoin oculaire « Des gendarmes et des éléments de l’armée malgache déployés dans le district pour renforcer le dispositif de sécurité sont déjà sur place. Ils sont en train de remonter les traces des tueurs, lesquels ont pris la fuite après avoir frappé », lance le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale à Tsaratanàna. Les enquêteurs auprès de la gendarmerie n’ont pas eu du mal à établir les identités des auteurs du double homicide. Alors qu’ils pensaient avoir sévi ni vu ni connu, la présence d’un témoin oculaire qui s’est tapi dans les environs après avoir entendu des cris de détresse les a trahis. « Le mobile repose sur un règlement de compte à la lumière des premiers éléments d’investigation. Le fait que le défunt président du Dina ait apporté sa contribution dans la lutte contre l’insécurité, notamment en fournissant des pistes ainsi que des renseignements aux forces de défense ne convenait apparemment pas aux malfaiteurs, qui ont tout fait pour l’éliminer définitivement », se désole le commandant de compagnie. Celui-ci soulève d’éventuels conflits de voisinage. Les recherches ont été intensifiées.