Arts martiaux - Hugues Raharimanantsoa retrace l’historique des grades


Vu le développement en vitesse grand « V » des arts martiaux à Madagascar, un des doyens en la matière, Hugues Raharimanantsoa, 6e dan karate et instructeur 5e duan et disciple du Maitre Yang Jun en Tai chi chuan veut partager et retracer l’évolution des grades au cours des siècles. « L’association des vertus martiales du grand Japon ou dai nippon butokai avait été créée en 1895 afin de sauvegarder les arts anciens et promouvoir les arts modernes constitués d’anciens samouraïs… Et c’est en 1899 que fut créé le dai nippon butokuden, ou le temple des arts martiaux qui devient le quartier général ou le dojo de la butokukai », a rappelé Hugues Rahari­manantsoa. Ce dernier a ensuite expliqué le système de reconnaissance appelé Menkyo composé de trois titres de la maitrise qu’est l’équivalence de dan entre autres le renshi pour les 5e et 6e dan, kyoshi pour les 7e et 8e dan et hanshi pour les 9e et 10e dan. Le terme menkyo signifie permission, certification et sanction, et men vient du manuka qui signifie libéré et kyo autorisé. Le karate fut rejeté par butokukai mais restait à la surface grâce à Me Jiroko Kano qui utilisa son influence. Me Gichin Funakoshi a pu par la suite fonder l’école shotokan, Me Kenwa Mabuni fondateur de l’école shito ryu, Hironori Otsuka fondateur du wado ryu et Chojun Miyagi fondateur du goju ryu. L’association fut dissoute en 1945 par le général Mac Arthur après la capitulation du Japon mais les écoles traditionnelles d’Iai do, d’aïkido, de karate-do au Japon continuent de nos jours à délivrer des titres.
Plus récente Plus ancienne