Stade Baréa - Des techniciens chinois débarquent à Ivato


Un début de séjour sous haute surveillance. Le groupe de techniciens chinois qui a débarqué à l’aéroport d’Ivato, hier après-midi, est directement placé en quarantaine, selon les règles sanitaires en vigueur. Ils sont trente-huit affectés au chantier du stade Barea et une quinzaine pour relancer la société sucrière Sucoma, à Morondava, à avoir débarqué par un vol d’Ethiopian Airlines, soit quelques heures avant la fermeture des frontières. Selon les explications de Rinah Rakotomanga, directeur de la communication à la présidence de la République, comme convenu avec les autorités malgaches, ces voyageurs ont déjà été placés en confinement durant « quinze jours » à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, avant de venir à Madagascar. Conformément aux mesures sanitaires en vigueur depuis le week-end, toutefois, le groupe de techniciens est à nouveau placé en quarantaine durant les quinze prochains jours, bien que chaque membre dispose d’un certificat de bonne santé. Rien n’a été signalé au débarquement, à Ivato. Ceux affectés aux travaux du stade Barea, notamment, sont sous surveillance médicale à l’ancienne base de vie de l’AFEC, à Mahamasina. La société chargée du chantier a, d’autant plus, signé une lettre d’engagement dans ce sens, auprès de l’État. La mise en quarantaine systématique des ressortissants chinois affectés au chantier avant de prendre leur poste, est obligatoire. Sur le plateau de la télévision nationale, hier, Rinah Rakotomanga a expliqué que le site de confinement des nouveaux arrivants à Mahamasina, était fermé de l’extérieur. Dans un contexte où certains alimentent la psychose, le débarquement de ces ressortissants chinois a offusqué certains. La Chine étant le point de départ de la pandémie de coronavirus, rassurer et éteindre un certain ressentiment xénophobe a été le but de la tournée médiatique de la responsable de la présidence de la République, hier. Afin de rassurer l’opinion publique, elle a indiqué que chaque technicien nouvellement arrivé ferait l’objet d’un prélèvement pour être testé à l’Institut Pasteur. C’est le ministre de la Santé publique Ahmad Ahmad, en personne qui est descendu à Mahamasina, dans la nuit, pour superviser l’opération.
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