Entrepreneuriat - Tantely Raboanary : « Encourager les jeunes à se former est la clé »


Tantely Raboanary, 29 ans, gérant de l'agence Valiha est connu sous le nom de Tantely Valiha surtout dans l'univers de l'entrepreneuriat. Il a commencé à entreprendre en 2016. La crise sanitaire avait frappé de plein fouet le domaine de l’évènementiel. « Nous savons tous que 2020 n’a pas été très gentil avec le monde de l’événement, du coup nous avons effectué une immigration vers la communication et le marketing digital », enchaine-t-il. Conscient des difficultés liées à la crise et son impact sur le monde de l’entrepreneuriat, Une initiative a été avancée par Tantely Raboanary, celle d’aider les jeunes à entreprendre. « Ce qui m’a le plus marqué pendant ma carrière entrepreneuriale c’est que le manque de compétences, de savoir-faire et d’expérience. Cela a engendré beaucoup de problème dans ce que j’entreprends. J’ai dû passer par plusieurs échecs pour arriver à des résultats. Je me suis rendu compte que l’orientation et les formations sont primordiales dans ce genre de métier. Si cela m’est arrivé et que je le raconte, c’est que je voudrai que les jeunes d’aujourd’hui ne passent plus par ces erreurs. Cela pourrait causer des découragements ». Le Club des Etudiants Entrepreneurs du Rendez-vous des Entrepreneurs ou CEERE a été développé précisément dans cette lancée. Culture entrepreneuriale « Maintenant nous aidons les jeunes dans l’orientation et le façonnage à l’entrepreneuriat à travers le CEERE. C’est une responsabilité chère à mes yeux. Nous diffusons la culture entrepreneuriale aux jeunes. Nous nous rendons compte que c’est l’un des leviers principaux du développement d’un pays. Si un pays est très fort économiquement, naturellement, l’entrepreneuriat tourne à grande vitesse. C’est mieux de s’approprier de la culture entrepreneuriale dès le jeune âge. C’est même la mission principale du CEERE ». Ayant baigné dans le monde de l’entrepreneuriat depuis quelques années, il livre les formations indispensables pour s’approprier de la culture entrepreneuriale. « Tout le monde ne peut être entrepreneur. C’est avant tout une éducation, un état d’esprit, un style de vie, toute une culture. Si elle s’appelle culture c’est que les formations ne servent qu’à diriger et façonner la personne. La culture entrepreneuriale se développe surtout à l’école de la vie. Les compétences rudimentaires pour devenir entrepreneur étant la gestion et management, le leadership ou encore la comptabilité et finance bien d’autres modules », souligne-t-il. L’entrepreneur pourra aussi faire recours à des professionnels, dans la mesure où le travail nécessite une expertise particulière.
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