TENNIS - Questions à Dina Razafimahatratra 


«Mon rôle est d'aider techniquement la FMT qui fonctionne pour l'instant sans directeur technique national ». Nommé à titre bénévole au sein de la Fédération malgache du tennis comme consultant technique, Dina Razafimahatratra a répondu à quelques questions.
  • Vous venez d'être nommé en tant que consultant technique à la FMT. Qu'est-ce que cela signifie pour vous?
La nomination en tant que consultant technique signifie beaucoup pour moi. C'est déjà m'accorder beaucoup de confiance pour développer le tennis à Madagascar et ailleurs. C'est quelque chose de très gratifiant car quelque part, des gens, des personnes reconnaissent ce que j'ai pu donner pour le tennis malgache et sont convaincus que je pourrai apporter davantage en travaillant avec eux. Je profite de l'occasion pour remercier le président de la FMT et son équipe pour cette confiance, car on ne pourra jamais travailler ensemble sans elle.
  • Quel sera votre rôle auprès de la FMT après avoir été directeur technique national de 2013 à 2021?
Tout d'abord je tiens à préciser que le poste de consultant technique national ou international est un poste de bénévolat. Comme je réside à Libreville au Gabon, je travaillerai avec la FMT  en participant déjà aux réunions hebdomadaires via les supports de communications qui existent. Mon rôle est d'aider techniquement la FMT qui fonctionne pour l'instant sans directeur technique national. J'aiderai aussi sur le volet coaching et sur ce qui est d'accompagner, d'encadrer des  joueurs malgaches qui évolueront sur la scène internationale. Cette année, on aura la Coupe Davis et la Billie Jean King Cup à préparer, mais aussi les Jeux de la francophonie, les Jeux africains et les Jeux des iles de l'océan Indien. J'interviendrai également  sur ce qui est de convaincre les instances internationales du tennis à s'intéresser beaucoup plus à Madagascar qui a besoin de plus d'événements internationaux.
  • Vous avez été désigné par la Fédération pour conduire la sélection nationale aux prochains cham­pionnats d'Afrique U18. Où en est la préparation?
Pour l'instant les joueuses qui seront l'aventure, comme Miotisoa Rasendra et Mitia Voavy Andraina, se préparent au mieux. Miotisoa est à Madagascar tout comme Tefy Ranja Rabarijaona. Mitia vient de gagner le cham­pionnat d'Afrique australe individuel et par équipes et continue sa préparation à La Réunion. Pour ma part, je ne serai en contact avec les joueurs qu’une fois en Égypte où se joueront les championnats d'Afrique juniors. On ne fera pas de la figuration et on a une chance de briguer un titre continental. Néanmoins, il faudra mettre à notre disposition les moyens nécessaires car jusqu'ici ce sont les parents qui déboursent pour cette joute continentale. On compte sur l'État pour nous venir en aide.
  • Comme vous l’avez dit, le tennis malgache aura beaucoup de rendez-vous internationaux cette année. Quels seront vos principaux objectifs?
Cette année, nous avons demandé l'organisation de la Billie Jean King Cup  à Antananarivo au mois de juin. Nous évoluerons en groupe 4 et envisageons de gagner ce tournoi où il n'y aura qu'un seul pays à montera en groupe 3 en 2024. Après, nous effectuerons notre retour en Coupe Davis d’où nous repartirons en groupe 5. En parallèle, nous essayerons de gagner les cinq médailles d'or mises en jeu durant les Jeux des iles de l'océan Indien comme ce fut le cas en 2015 à La Réunion.
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