Grand Sud - Faible taux de couverture contraceptive


Le taux de couverture contraceptive est encore faible dans le Sud. L’amélioration des services de santé sexuelle et reproductive dans trois régions sera effectuée pour pallier cette situation. Le projet de renforcement de la planification familiale dans le Sud vient d’être approuvé en conseil de ministre ce mercredi. Le projet concerne trois régions à faible taux de couverture contraceptive et entre dans le cadre des nouveaux projets d’émergence. Parmi les trois régions, Androy accuse un taux très faible de 9% . Atsimo Andrefana quant à elle, enregistre un taux de 30% et 36% pour Anosy. L’’indice critique de fécondité de la région Androy indique q’une femme a en moyenne 8,1 enfants tout au long de sa vie. Dans cette région Androy, la charge de la famille augmente dès que les enfants à naître sont nombreux. Les parents n’arrivent plus à subvenir au besoin de leurs enfants. La situation accentue la paupérisation de la population dans le Sud. Avec le Kere et la sécheresse dans le Grand Sud, la limitation des enfants à naître serait une priorité. La moyenne nationale est actuellement de 41%. Des actions seront menées afin de contribuer à l’amélioration de ce taux de couverture. Il s’agit du renforcement du service de la santé sexuelle et reproductive à travers la promotion du texte afférent, ainsi que de l’extension des offres SRPF à partir de la base. Mais aussi de la mobilisation des réseaux multisectoriels dans le cadre de la prise en charge des enfants et des jeunes. Efforts conjugués Il est conseillé l’augmentation des taux jusqu’à 15% pour la région Androy, 35% pour la région Atsimo Andrefana et 40% de l’utilisation des produits contraceptifs sera l’objectif à atteindre jusqu’en 2023. Par ailleurs, Madagascar s’est engagé en faveur du partenariat mondial Family Planning 2030 pour améliorer l’accès à la PF. Cette initiative a obtenu l’aval de toutes les parties prenantes vers la fin du mois de septembre. L’objectif principal dans le cadre de cet engagement est d’augmenter la prévalence contraceptive nationale jusqu’à 60% et de réduire les besoins non satisfaits en PF à 8% mais également d’atteindre l’indice de fécondité à 3. Des efforts restent à faire dans le cadre de la planification familiale dans le pays, pour la société civile, l’atteinte des objectifs fixés doit être conjuguée avec plus de financement dans le domaine du SRPF. « Les efforts en matière de PF ne pourraient se concrétiser qu’en dotant plus de moyens dans ce domaine », indique le docteur Jean Claude Rakoto­malala, directeur national de la COMARESS.
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