Manifestation - Le syndicat des inspecteurs en sit-in ce jour


Le Syndicat autonome des inspecteurs du travail a décidé de maintenir l’arrêt de travail jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites. APRÈS l’ultimatum de 72 heures posé par le syndicat des inspecteurs du travail, celui-ci organise un sit-in ce jour. Une manifestation pour réclamer les arriérés d’indemnités impayés depuis 2016 et le renouvellement du régime particulier des inspecteurs du travail. Depuis jeudi dernier, l’heure est aux revendications. « Elles portent sur le régime particulier des inspecteurs du travail. En se référant aux conventions internationales n°129 et n°81 sur l’inspection du travail qui ont été ratifiées par le pays en 1971, le régime particulier en ce qui nous concerne doit être déjà mis sur pied. Or, ce n’est pas le cas », affirme Dera Randrianarivony, secrétaire général du Syndicat Autonome des Inspecteurs du Travail (SAIT), joint au téléphone, hier. Le régime particulier détermine, selon les explications, la déontologie, l’éthique, ainsi que les dispositions relatives aux salaires et à l’indemnité de ces derniers. Traitement de dossiers Les inspecteurs du travail sont soumis à un régime particulier datant de 1960. Un régime qui ne correspond plus aux réalités, soutient-on. La crise sanitaire a eu de nombreuses répercussions sur l’emploi, les entreprises ainsi que sur la situation des employés qui ont été licenciés. « Depuis la crise sanitaire de Covid-19 et la fermeture de nombreuses entreprises, le volume de travail augmente. Le nombre de dossiers à traiter est en hausse. Alors que beaucoup de corps ont obtenu leurs indemnités, il n’y a aucun changement pour notre cas », regrette notre interlocuteur. Tous les inspecteurs du travail de la Grande île soutiennent cette revendication. « Nous prévoyons de maintenir la cessation du travail si aucune décision n’est prise pour nos indemnités. Le pays ne compte que cent-soixante-et-onze inspecteurs du travail. Je ne crois pas que ce soit impossible de trouver une solution pour le règlement de ce qui nous dû », note le responsable.
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