La qualité de l’éducation à Madagascar ne cesse de régresser. Les matières scientifiques sont de plus en plus incomprises, faute de travaux pratiques. La plupart des élèves des classes secondaires dans les établissements scolaires publics, ne comprennent pas les leçons de Physique-Chimie et/ou de Sciences de la vie et de la terre. Les cours sont trop magistraux, car ils ne font pas de travaux pratiques (TP). « Les leçons restent des choses imaginaires pour les élèves, lorsqu’ils ne font pas d’expériences. C’est ce qui explique, en partie, le faible niveau des élèves en matières scientifiques », indique Lanto Farasoa Ravolomanana, directeur du Collège d’enseignement général (CEG) à Antanimbarinandriana, hier. Presque la totalité des collèges et des lycées publics ne disposent de laboratoire scientifique pour réaliser ces TP. Ceux qui en ont, ne disposent que de matériel archaïque dans leur laboratoire. « Les expérimentations restent une initiative des enseignants, à l’aide de simples bricolages qu’ils réalisent eux-mêmes », souligne Lanto Ranaivoson, un enseignant de la matière Physique-Chimie au CEG à Antanimbarinandriana. Les matières scientifiques sont sur le point d’être abandonnées par tous. « Elles sont négligées, à Madagascar, par les partenaires techniques et financiers. On en fait partie. Mais aussi, et peut-être, le plus grave, par les élèves », indique le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Jérôme Bertrand-Hardy, qui appuie l’État malgache dans le projet Amélioration de la qualité d’enseignement à Madagascar (Aquem). Moins de 20 % des élèves choisiraient des filières scientifiques au niveau du lycée, de nos jours. Appui de l’AFD L’AFD, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a effectué des démarches, pour revitaliser l’enseignement des sciences dans les collèges et dans les lycées. Le projet consiste, entre autres, en la rénovation des laboratoires scientifiques. Trente kits équipements de laboratoires scientifiques seront mis à la disposition de quelques lycées et CEG. Ils sont composés de verrerie, de microscope biologique, de microscope géologique et autres. « Grâce à ces laboratoires scientifiques et ces équipements, les élèves vont assimiler facilement et rapidement les leçons par des expériences réelles », rassure un autre enseignant. Ils sauront qu’il est possible de décomposer l’eau en dihydrogène et en dioxygène. Ils pourront mesurer le taux d’oxygène dans l’eau. Ils vont expérimenter la quantité d’acide dans une solution. Ils pourront observer des cellules. Ils s’initieront à l’installation électrique, ainsi de suite.
La qualité de l’éducation à Madagascar ne cesse de régresser. Les matières scientifiques sont de plus en plus incomprises, faute de travaux pratiques. La plupart des élèves des classes secondaires dans les établissements scolaires publics, ne comprennent pas les leçons de Physique-Chimie et/ou de Sciences de la vie et de la terre. Les cours sont trop magistraux, car ils ne font pas de travaux pratiques (TP). « Les leçons restent des choses imaginaires pour les élèves, lorsqu’ils ne font pas d’expériences. C’est ce qui explique, en partie, le faible niveau des élèves en matières scientifiques », indique Lanto Farasoa Ravolomanana, directeur du Collège d’enseignement général (CEG) à Antanimbarinandriana, hier. Presque la totalité des collèges et des lycées publics ne disposent de laboratoire scientifique pour réaliser ces TP. Ceux qui en ont, ne disposent que de matériel archaïque dans leur laboratoire. « Les expérimentations restent une initiative des enseignants, à l’aide de simples bricolages qu’ils réalisent eux-mêmes », souligne Lanto Ranaivoson, un enseignant de la matière Physique-Chimie au CEG à Antanimbarinandriana. Les matières scientifiques sont sur le point d’être abandonnées par tous. « Elles sont négligées, à Madagascar, par les partenaires techniques et financiers. On en fait partie. Mais aussi, et peut-être, le plus grave, par les élèves », indique le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Jérôme Bertrand-Hardy, qui appuie l’État malgache dans le projet Amélioration de la qualité d’enseignement à Madagascar (Aquem). Moins de 20 % des élèves choisiraient des filières scientifiques au niveau du lycée, de nos jours. Appui de l’AFD L’AFD, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a effectué des démarches, pour revitaliser l’enseignement des sciences dans les collèges et dans les lycées. Le projet consiste, entre autres, en la rénovation des laboratoires scientifiques. Trente kits équipements de laboratoires scientifiques seront mis à la disposition de quelques lycées et CEG. Ils sont composés de verrerie, de microscope biologique, de microscope géologique et autres. « Grâce à ces laboratoires scientifiques et ces équipements, les élèves vont assimiler facilement et rapidement les leçons par des expériences réelles », rassure un autre enseignant. Ils sauront qu’il est possible de décomposer l’eau en dihydrogène et en dioxygène. Ils pourront mesurer le taux d’oxygène dans l’eau. Ils vont expérimenter la quantité d’acide dans une solution. Ils pourront observer des cellules. Ils s’initieront à l’installation électrique, ainsi de suite.