Electricité - La fin du délestage avant la fin d’année


Fêté en grande pompe malgré une situation stagnante, l’anniversaire des quarante-cinq ans d’existence de la Jirama sera célébré durant un an. Enième promesse. La société nationale de l’eau et de l’électricité, à travers son directeur général vient de se fixer comme objectif d’en finir avec le délestage d’ici le mois de décembre et d’atteindre un équilibre opérationnel pour les activités de la société avant la fin de l’année prochaine. Ces promesses annoncées à l’occasion de l’ouverture de la célébration des quarante-cinq ans d’existence de la Jirama sont ainsi censées rassurer des usagers au bord du désarroi avec les aléas quotidiens avec les coupures d’eau et d’électricité depuis des dizaines d’années. « Tous les projets en cours de la société se concentrent sur l’atteinte de cet équilibre opérationnel. Selon nos prévisions, la Jirama devrait pouvoir se permettre d’investir en termes de développement une fois passé ce délai » explique Vonjy Andriamanga, directeur général de la Jirama. Dans le business plan pour le redressement de la Jirama, il est prévu que la société revoie les termes de contrat avec ses fournisseurs. La compagnie d’eau et d’électricité Jirama a déjà fini de négocier avec quatre grands fournisseurs d’énergie. Ce ne sont nullement de nouveaux prestataires mais d’anciens dont il est difficile de se séparer. Il s’agit notamment de Jovena et Aksaf Power ou encore Symbion Power et Enelec. Sur ce point, au directeur général de la Jirama d’annoncer que « tous les contrats avec les gros fournisseurs ont été ficelés depuis. Il reste à se pencher sur le cas des fournisseurs de moyenne envergure dans les zones reculées. Pour ces derniers, quarante-sept contrats sur un peu plus de soixante-dix, ont été revus. Il ne reste plus qu’une vingtaine de petits contrats à signer » rassure Vonjy Andriamanga. Une façon pour le responsable d’avancer que les travaux de redressement sont en cours malgré les difficultés financières. Coupure Pour ce qui est de la peine de la majorité des usagers à subir les phénomènes de coupure presque à temps plein, le directeur général d’argumenter « Les partenariats avec le ministère de tutelle sont déjà en cours sur la rénovation ainsi que la mise en place de nouvelles infrastructures dans le système distribution d’eau. Notamment l’augmentation de la capacité de la station de Mandro­seza ou encore sur le projet « une semaine, un quartier qui vise à atténuer les souffrances des habitants en fin de réseau ». Un sujet sur lequel la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité patauge comme sur le cas de la station d’Amoronakona où les travaux ont dû être modifiés. A cela s’ajoutent des difficultés en cours de leur exécution, car l’eau attendue ne parvenait pas aux distributeurs. Le débit de 100m3 par heure annoncé n’est toujours pas palpable par les habitants. Sans parler du cas des habitants d’Atsimon­drano. Notamment à Itaosy où les problèmes d’approvisionnement perdurent depuis près d’une quinzaine d’années.
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