Le sommet des chefs d’État, en vue de la réunion du Comesa, a commencé hier. La sécurité est du coup renforcée. Six blindés, sont sortis des casernes des escadrons. Les forces de l’ordre déploient l’arsenal militaire en sa possession, deux jours avant que le rideau ne tombe sur le sommet du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa), dont Antananarivo est la ville hôte. Hier, six chars blindés des forces armées ont été positionnés dont certains points jugés stratégiques, dont au Centre de Conférence Internationale (CCI) à Ivato, à l’angle de la bifurcation menant à l’hôtel Paon d’Or, l’un des plus importants site d’hébergement des délégations, près du rond-point à Talatamaty, au niveau de l’intersection à Ampasika, à l’entrée de l’agglomération d’Anosizato, et à la hauteur d’Androndrakely, sur l'axe routier débouchant au By Pass. Par ailleurs, environ 2 000 éléments mixtes, dont 1 800, majoritairement armés, sont déployés sur les grands axes, les sites d’accueil, les lieux de réunion, les agglomérations ainsi que l’aéroport international d’Ivato. Les près de 200 restants, travaillent en revanche en coulisse, entre autres dans les centres opérationnels, dont le quartier général se trouve à Faravohitra. Niveau d’alerte «Un tel dispositif de sécurité n’a rien d’anormal pour un sommet de l’envergure internationale à l’instar du Comesa. Pas plus tard que la semaine passée, des déploiements similaires ont été par exemple préconisés par les autorités togolaises lors du sommet extra- ordinaire de l’Union Africaine, qui s’est tenu à Lomé. Même des grandes puissances comme la Chine et la France adoptent de pareilles mesures lorsqu’elles accueillent des événements internationaux d’importance», explique le général de brigade Anthony Rakotoarison, directeur de la sécurité et des renseignements auprès de l’État major mixte opérationnel national (Emmo/Nat). D’après ses explications, le niveau de sécurité est évalué selon le contexte ainsi que le nombre et l’importance des hôtes. «Le sommet des chefs d’État a commencé hier et se poursuit aujourd’hui. Voilà pourquoi la sécurité sera renforcée d’un cran pendant ces deux jours. Il s’agit ici d’une présence dissuasive. L’objectif est de montrer la force pour ne pas avoir à l’utiliser. La mobilisation armée sera d’autant plus important pendant le sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie, pour laquelle jusqu’à 80 chefs d’État et de gouvernement sont attendus», annonce le général Anthony Rakotoarison. Mis à part le vol des documents d’un ressortissant éthiopien, dans un restaurant, quatre jours avant le coup d’envoi du sommet du Comesa, aucun autre incident n’est jusqu’à maintenant signalé d’après le centre opérationnel. Seth Andriamarohasina
Le sommet des chefs d’État, en vue de la réunion du Comesa, a commencé hier. La sécurité est du coup renforcée. Six blindés, sont sortis des casernes des escadrons. Les forces de l’ordre déploient l’arsenal militaire en sa possession, deux jours avant que le rideau ne tombe sur le sommet du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa), dont Antananarivo est la ville hôte. Hier, six chars blindés des forces armées ont été positionnés dont certains points jugés stratégiques, dont au Centre de Conférence Internationale (CCI) à Ivato, à l’angle de la bifurcation menant à l’hôtel Paon d’Or, l’un des plus importants site d’hébergement des délégations, près du rond-point à Talatamaty, au niveau de l’intersection à Ampasika, à l’entrée de l’agglomération d’Anosizato, et à la hauteur d’Androndrakely, sur l'axe routier débouchant au By Pass. Par ailleurs, environ 2 000 éléments mixtes, dont 1 800, majoritairement armés, sont déployés sur les grands axes, les sites d’accueil, les lieux de réunion, les agglomérations ainsi que l’aéroport international d’Ivato. Les près de 200 restants, travaillent en revanche en coulisse, entre autres dans les centres opérationnels, dont le quartier général se trouve à Faravohitra. Niveau d’alerte «Un tel dispositif de sécurité n’a rien d’anormal pour un sommet de l’envergure internationale à l’instar du Comesa. Pas plus tard que la semaine passée, des déploiements similaires ont été par exemple préconisés par les autorités togolaises lors du sommet extra- ordinaire de l’Union Africaine, qui s’est tenu à Lomé. Même des grandes puissances comme la Chine et la France adoptent de pareilles mesures lorsqu’elles accueillent des événements internationaux d’importance», explique le général de brigade Anthony Rakotoarison, directeur de la sécurité et des renseignements auprès de l’État major mixte opérationnel national (Emmo/Nat). D’après ses explications, le niveau de sécurité est évalué selon le contexte ainsi que le nombre et l’importance des hôtes. «Le sommet des chefs d’État a commencé hier et se poursuit aujourd’hui. Voilà pourquoi la sécurité sera renforcée d’un cran pendant ces deux jours. Il s’agit ici d’une présence dissuasive. L’objectif est de montrer la force pour ne pas avoir à l’utiliser. La mobilisation armée sera d’autant plus important pendant le sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie, pour laquelle jusqu’à 80 chefs d’État et de gouvernement sont attendus», annonce le général Anthony Rakotoarison. Mis à part le vol des documents d’un ressortissant éthiopien, dans un restaurant, quatre jours avant le coup d’envoi du sommet du Comesa, aucun autre incident n’est jusqu’à maintenant signalé d’après le centre opérationnel. Seth Andriamarohasina