PREVENTIONS D’INONDATION - Des terrains clôturés au bord du By-pass


Les travaux de remblais dans le Grand Tanà sont suspendus. Certaines personnes trouveraient les moyens de continuer. La note de rappel de l’Autorité de protection contre les inondations dans la plaine d’Antananarivo (Apipa) sur la suspension et l’interdiction de remblais n’a pas, vraiment, pris effet. De vastes terrains auraient été clôturés et remblayés, récemment, dans la commune d’Ambohijanaka, au bord du Boulevard de Tokyo. « Cette clôture a été installée, il y a quelques jours. De chez nous, je peux voir des camions qui y versent des remblais, chaque nuit. En ce moment, il y a encore des engins à l’intérieur de ce terrain clôturé », témoigne le maire de la commune d’Ankaraobato, Herinjato Samuelson Ramamenosoa, le lanceur d’alerte des remblayages sur le By-pass, hier. Interrogé sur ce remblai, le maire d’Ambohijanaka, Alain Jean Ratsimbazafy dit qu’il n’est pas au courant de ces travaux de remblais en cours. « Il n’y a pas d’autorisation de remblais délivrée à notre niveau. Lorsque l’Apipa dit que c’est suspendu, il n’y a pas d’autorisation délivrée », précise la source.

En suspens

À Ankaraobato, les travaux de remblais ont cessé. « Le propriétaire du terrain a accepté les pénalités. La prochaine étape, c’est le déblayage des rizières, comme l’exigent les textes », lance-t-il. À Ambohimangakely et à Alasora, des travaux de remblais sont restés, également, en suspens. Des « transporteurs de remblai » depuis Ambohimalaza jusque dans ces communes disent, également, avoir stoppé leurs activités depuis quelques jours. Mais on ne sait pas jusqu’à quand cette suspension des travaux de remblais sera maintenue. La note de rappel de l’Apipa, en date du 11 septembre, ne précise pas quand ils pourront reprendre. Ce qui est plausible, c’est que les travaux peuvent reprendre à tout moment. Des propriétaires de vastes rizières dans les communes au bord du By-pass, n’attendent que la réouverture des travaux, pour démarrer ou redémarrer le remblaiement de leurs terrains. Une grande partie des rizières à Alasora, Ambohi-mangakely, Ankaraobato, Ambohijanaka, a été vendue. Leurs acquéreurs ne les ont pas achetées à des prix excessifs, pour une exploitation agricole.
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