Sauf changement, le remaniement interviendra ce jour selon des sources bien informées. Assistera-t-on à un changement fondamental ou à quelques retouches ? Jour J. Chuchoté depuis quelques jours, le remaniement du gouvernement devrait avoir lieu ce jour selon des sources concordantes. Serait-ce un vrai remaniement avec plusieurs changements de ministres ou un simple complément d’effectif ? À en juger les propos du président de la République lors du dernier remaniement en début de l’année, les ministres ont un contrat programme et seront évalués au bout d’un an. Pour le moment, ils n’ont fait que sept mois. Est-ce suffisant pour les évaluer ? Le président de la République et le Premier ministre restent les derniers décideurs. Ce serait le troisième remaniement de l’ère Rajoelina. C’est dire qu’il peut changer les ministres quand c’est nécessaire sans attendre forcément un an. A preuve, l’ancienne ministre de l’Education nationale, Rijasoa Andriamanana n’a siégé au sein du gouvernement que pendant quatre mois. Elle a été remerciée sans aménité au lendemain du scandaleux achat de friandises. Depuis, elle n’a pas été remplacée. A sa place on a un intérimaire. Pressions Le moment est certainement venu de lui trouver un remplaçant. Reste à savoir si le président et le Premier ministre auront résisté aux pressions de certains syndicats à mettre un homme dans ce département pour éviter les problèmes et à celles d’associations diverses pour mettre un des leurs au Trano boribory. L’autre certitude serait le remplacement du ministre de la Population Irma Naharimamy qui a convolé en justes noces avec un diplomate américain et qui devrait suivre son mari affecté à un nouveau poste en Europe. A un degré moindre, le ministre de la Santé Ahmad Ahmad, coupable d’avoir quémandé de l’aide aux partenaires internationaux pour lutter contre la Covid-19 sans passer par le gouvernement est également sur le fil du rasoir. Depuis, l’affaire semble avoir été classée mais tout peut arriver. On voit mal le président de la République procéder à un changement fondamental de son gouvernement en pleine période de pandémie mais comme il s’agit d’une guerre, il a pu se faire une idée de l’engagement de chaque membre du gouvernement dans cette lutte. Certains se sont carrément tenus à l’écart alors que d’autres en ont profité pour être sous les feux des projecteurs. Le couple présidentiel a été partout sur tous les fronts alors que ses collaborateurs ont eu du mal à suivre le train qu’il a imposé d’un but à l’autre du pays. A preuve la gestion du Vatsy Tsinjo et du Tosika Fameno laisse toujours à désirer malgré les instructions du président de la République. C’est donc l’occasion pour Andry Rajoelina de se débarrasser des maillons faibles du gouvernement et de lui donner un nouveau souffle pour gagner les défis de l’après-confinement et surtout la relance économique. Mais certains indices laisseraient croire que ce ne sera pas le cas. Certains ministres contactés ne sont pas au courant de ce remaniement. De deux choses l’une, soit ils sont maintenus, soit ils entendront leur limogeage demain à la radio.
Sauf changement, le remaniement interviendra ce jour selon des sources bien informées. Assistera-t-on à un changement fondamental ou à quelques retouches ? Jour J. Chuchoté depuis quelques jours, le remaniement du gouvernement devrait avoir lieu ce jour selon des sources concordantes. Serait-ce un vrai remaniement avec plusieurs changements de ministres ou un simple complément d’effectif ? À en juger les propos du président de la République lors du dernier remaniement en début de l’année, les ministres ont un contrat programme et seront évalués au bout d’un an. Pour le moment, ils n’ont fait que sept mois. Est-ce suffisant pour les évaluer ? Le président de la République et le Premier ministre restent les derniers décideurs. Ce serait le troisième remaniement de l’ère Rajoelina. C’est dire qu’il peut changer les ministres quand c’est nécessaire sans attendre forcément un an. A preuve, l’ancienne ministre de l’Education nationale, Rijasoa Andriamanana n’a siégé au sein du gouvernement que pendant quatre mois. Elle a été remerciée sans aménité au lendemain du scandaleux achat de friandises. Depuis, elle n’a pas été remplacée. A sa place on a un intérimaire. Pressions Le moment est certainement venu de lui trouver un remplaçant. Reste à savoir si le président et le Premier ministre auront résisté aux pressions de certains syndicats à mettre un homme dans ce département pour éviter les problèmes et à celles d’associations diverses pour mettre un des leurs au Trano boribory. L’autre certitude serait le remplacement du ministre de la Population Irma Naharimamy qui a convolé en justes noces avec un diplomate américain et qui devrait suivre son mari affecté à un nouveau poste en Europe. A un degré moindre, le ministre de la Santé Ahmad Ahmad, coupable d’avoir quémandé de l’aide aux partenaires internationaux pour lutter contre la Covid-19 sans passer par le gouvernement est également sur le fil du rasoir. Depuis, l’affaire semble avoir été classée mais tout peut arriver. On voit mal le président de la République procéder à un changement fondamental de son gouvernement en pleine période de pandémie mais comme il s’agit d’une guerre, il a pu se faire une idée de l’engagement de chaque membre du gouvernement dans cette lutte. Certains se sont carrément tenus à l’écart alors que d’autres en ont profité pour être sous les feux des projecteurs. Le couple présidentiel a été partout sur tous les fronts alors que ses collaborateurs ont eu du mal à suivre le train qu’il a imposé d’un but à l’autre du pays. A preuve la gestion du Vatsy Tsinjo et du Tosika Fameno laisse toujours à désirer malgré les instructions du président de la République. C’est donc l’occasion pour Andry Rajoelina de se débarrasser des maillons faibles du gouvernement et de lui donner un nouveau souffle pour gagner les défis de l’après-confinement et surtout la relance économique. Mais certains indices laisseraient croire que ce ne sera pas le cas. Certains ministres contactés ne sont pas au courant de ce remaniement. De deux choses l’une, soit ils sont maintenus, soit ils entendront leur limogeage demain à la radio.