Transports - La CUA impose le tarif de 600 ariary


Un rappel à l’ordre à l’endroit des transporteurs urbains. Ils doivent appliquer le tarif de 600 ariary. Le commissaire Albert Estel Ainanirina, directeur des Transports et de la mobilité urbaine (DTMU) auprès de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) remet les pendules à l’heure. Le tarif des transports en commun dans la ville d’Antananarivo est de 600 ariary, comme le chef d’État Andry Rajoelina l’a annoncé, à l'issue de la concertation entre l’État et les transporteurs à Ambohitsorohitra, le 11 juillet. La CUA invite les transporteurs à respecter cet accord. Il n’y aurait pas de concession. Les véhicules de transport en commun qui n’appliquent pas ce tarif seront mis en fourrière. Une autre sanction plus lourde est annoncée : le retrait de la licence d’exploitation. Les transporteurs sont invités à afficher le tarif de 600 ariary sur leur pare-brise et sur la vitre de la porte arrière, pour échapper à ces sanctions. Les inspections ont commencé. « Nous donnons aux transporteurs jusqu’à jeudi, pour se conformer à cette décision. », lance comme avertissement, le commissaire Albert Estel Ainanirina, à l’endroit des transporteurs. C’était lors d’une conférence de presse conjointe entre la CUA , le ministère des Transports et le commissariat central, représentant le ministère de la Sécurité publique, à Tsaralalàna, hier. Bénéfice Au départ, ce sont les transporteurs membres du Fitaterana mendrika an’Antananarivo (FMA) qui ont décidé d’appliquer le tarif de 800 ariary, en vigueur depuis le 16 juillet. Des transporteurs membres de l’Union de coopérative de transport urbain (UCTU) les ont suivi. Hier, d’autres coopératives de l’UCTU ont augmenté le prix de leur ticket de transport à 800 ariary. « C’est la coopérative qui a ordonné ce tarif. Si cela ne tenait qu’à nous, nous avions resté avec le tarif de 600 ariary. Regardez, nos sièges sont presque vides. Les passagers préfèrent monter dans les véhicules qui ont un tarif plus bas, pour le même trajet. », déplore le receveur d’un bus de la ligne 162. Des transporteurs affirment qu’ils obtiennent un bénéfice, avec le tarif de 600 ariary. « Si nous subissions une perte, nous aurions laissé notre véhicule à la maison. Mais ce qui est sûr, par contre, c’est que le bénéfice n’est pas très grand. », indique un chauffeur de la ligne 135. Les présidents des coopératives auprès du FMA se réuniront, ce jour, pour discuter de cette déclaration conjointe de la CUA, du ministère des Transports et celui de la Sécurité publique.
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