Le Coordonnateur résident du Système des Nations unies, Issa Sanogo, affirme la validité du vaccin Covishield. « Il est important que nous sachions que ces vaccins ont été homologués par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Par rapport à cela, les décisions des pays d'accepter ou pas les vaccins, n’affectent pas la validité des vaccins que l’OMS a validés. Le Covishield en fait partie. Nous nous y tenons », a-t-il déclaré, hier, face aux polémiques sur le rejet de l’Union Européenne du vaccin Covishield. D’autres doses de vaccin Covishield sont même attendues dans quelques semaines, pour la suite de la campagne de vaccination. « Pour le moment, nous n’allons mobiliser que le Covishield. C’est ce vaccin que nous allons également mettre en œuvre pour la deuxième dose. Nous n’allons pas changer systématiquement de vaccin, tant que l’OMS ne dit pas que nous pouvons mélanger les vaccins », ajoute-t-il. Ceux qui ont été vaccinés avec le Covishield seront, donc, vaccinés avec le même vaccin, pour la deuxième dose, prévue au mois d’août. Cent-quatre-vingt-mille personnes, soit, près de 0,68% de la population, ont été vaccinées avec le Covishield, lors de la première campagne, selon les chiffres provisoires. Par ailleurs, les personnes qui n’ont pas encore été vaccinées peuvent profiter d’autres types de vaccin, si le Covax amène d’autres vaccins qui sont dans la liste des vaccins acceptés par le gouvernement. Issa Sanogo rappelle que le gouvernement malgache a accepté certains vaccins, à travers l’Académie nationale de médecine, dont le Covishield. La précision de l’ambassade de France sur des noms des vaccins reconnus par l’Union Européenne dans un communiqué sur la réouverture des frontières françaises, a suscité des polémiques. Le Covishield ne figure pas sur cette liste. Le ministère de la Santé publique, à travers son ministre, le professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao a sollicité l’OMS pour apporter des explications sur la question, étant donné que l'Union Européenne elle-même a financé ce vaccin et son ambassadeur, ainsi que ceux d'autres pays européens, faisaient partie du comité d'accueil des vaccins, lors de leur arrivée à Ivato, le 8 mai. L’État ne pouvait pas accepter qu’on offre aux Malgaches des vaccins rejetés par d’autres. Pour l’heure, l’OMS n’a pas fait de déclaration officielle.
Le Coordonnateur résident du Système des Nations unies, Issa Sanogo, affirme la validité du vaccin Covishield. « Il est important que nous sachions que ces vaccins ont été homologués par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Par rapport à cela, les décisions des pays d'accepter ou pas les vaccins, n’affectent pas la validité des vaccins que l’OMS a validés. Le Covishield en fait partie. Nous nous y tenons », a-t-il déclaré, hier, face aux polémiques sur le rejet de l’Union Européenne du vaccin Covishield. D’autres doses de vaccin Covishield sont même attendues dans quelques semaines, pour la suite de la campagne de vaccination. « Pour le moment, nous n’allons mobiliser que le Covishield. C’est ce vaccin que nous allons également mettre en œuvre pour la deuxième dose. Nous n’allons pas changer systématiquement de vaccin, tant que l’OMS ne dit pas que nous pouvons mélanger les vaccins », ajoute-t-il. Ceux qui ont été vaccinés avec le Covishield seront, donc, vaccinés avec le même vaccin, pour la deuxième dose, prévue au mois d’août. Cent-quatre-vingt-mille personnes, soit, près de 0,68% de la population, ont été vaccinées avec le Covishield, lors de la première campagne, selon les chiffres provisoires. Par ailleurs, les personnes qui n’ont pas encore été vaccinées peuvent profiter d’autres types de vaccin, si le Covax amène d’autres vaccins qui sont dans la liste des vaccins acceptés par le gouvernement. Issa Sanogo rappelle que le gouvernement malgache a accepté certains vaccins, à travers l’Académie nationale de médecine, dont le Covishield. La précision de l’ambassade de France sur des noms des vaccins reconnus par l’Union Européenne dans un communiqué sur la réouverture des frontières françaises, a suscité des polémiques. Le Covishield ne figure pas sur cette liste. Le ministère de la Santé publique, à travers son ministre, le professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao a sollicité l’OMS pour apporter des explications sur la question, étant donné que l'Union Européenne elle-même a financé ce vaccin et son ambassadeur, ainsi que ceux d'autres pays européens, faisaient partie du comité d'accueil des vaccins, lors de leur arrivée à Ivato, le 8 mai. L’État ne pouvait pas accepter qu’on offre aux Malgaches des vaccins rejetés par d’autres. Pour l’heure, l’OMS n’a pas fait de déclaration officielle.