Droit d'accès à l'information - Échanges entre les parties prenantes


La société civile souhaite que l'adoption du texte sur le droit d'accès à l'information soit faite durant la première session ordinaire qui se tient actuellement. Le côté technique exige ainsi plus de perfection au niveau de son contenu. Afin d'inclure les suggestions des parties prenantes dans l'élaboration du texte, une rencontre a eu lieu hier entre les membres de la société civile et le ministère de la Communication et de la culture dont l'objectif vise l'élargissement de la discussion. Vis-à-vis des attentes de la société civile, le directeur général de la Communication Tiaray Fanahimanana d'expliquer en marge de la cérémonie organisée par Transparency International à Ambohidahy que «le ministère est actuellement à pied d'œuvre pour travailler sur la confection du texte. Puis, il sera présenté au conseil du gouvernement et au conseil des ministres avant sa soumission au Parlement». Or, face au timing qui est assez court, le dépôt du projet de texte à Tsimba­zaza risque d'être reporté à la prochaine session ordinaire en octobre. Si la société civile a été consultée durant la phase de confection du projet de texte sur le droit d'accès à l'information, «nous sommes les premiers impliqués dans ce sujet de blocage de sources d'information », regrette Gérard Rakotonirina, président de l'Ordre des journalistes de Madagascar. Reconquérir la confiance des citoyens figurent parmi les mots d'ordre du gouvernement. Pour atteindre cet objectif, l'ouverture des Institutions et ministères pour améliorer le droit de s’informer est de mise.
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