Ankatso - Mort mystérieuse d’un militaire et de sa compagne


Les corps sans vie d’un soldat de deuxième classe et de sa compagne étaient presque en état de décomposition. Ils ont été découverts dans une maison près d’Ankatso, avant-hier. TRISTE découverte macabre. La police et l’équipe du bureau municipal d’hygiène (BMH) ont mis plusieurs heures pour faire les constatations, dans une chambre de l’appartement, à Antsahameva Ankatso où ont été retrouvées deux dépouilles, mercredi après-midi. Ils ont terminé vers 21 heures. Les victimes sont un soldat de deuxième classe, en service à l’État-major de renseignement, et son amie. Ils étaient âgés d’environ 25 ans. Le militaire était parmi les locataires du grand bâtiment clôturé, situé près d’une ruelle. C’est avant-hier, vers 14 heures, que le propriétaire, sentant une odeur pestilentielle se dégageant d’un local, crut que c’était un rat mort. La porte resta fermée et personne ne lui répondit quand il eu t frappé. Il décida alors de la défoncer. Bouche bée, il fit face à deux personnes inanimées sur le lit. Selon James Harrisson, frère du propriétaire, il a rapidement appelé le responsable du fokontany, la police du troisième arrondissement et celle de la brigade criminelle à se rendre sur place. Cause À première vue, les défunts étaient habillés. Ils ne présentaient ni blessure ni trace de violence. La chambre était bien rangée. Les médecins du BMH n’ont pas pu déterminer de suite la véritable cause de ce double décès. Les premiers éléments du constat laissent à penser à une mort par empoisonnement. Pour en savoir davantage, les enquêteurs attendent encore le rapport d’autopsie, selon le commissaire divisionnaire de police Seraly Hercule, directeur de la police judiciaire. « C’est difficile à ce stade de parler de quoi que ce soit. Aucune effraction n’a été signalée chez les victimes. Des personnes ont déjà été auditionnées sur cette affaire », explique-t-il. La police a apporté avec elle les portables des défunts pour scruter des indices. D’après les témoignages glanés, cet élément de l’Armée venait de joindre le foyer depuis un mois. L’entourage l’a dernièrement vu samedi. Il se lavait dans la salle de bain. Personne ne connaît, par contre, son amie. Ses collègues militaires ont déjà récupéré ses affaires et libéré sa chambre, hier. Les corps ont été transférés à la morgue pour pouvoir pratiquer l’examen médico-légal.
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