Bagarres de rue - Deux fils de commissaire et deux automobilistes écroués


Un agent de police, fils de commissaire et son frère sont écroués pour coups et blessures volontaires. Deux automobilistes sont également sous les verrous. La prison. Des bagarreurs en ont pris pour leur grade, hier, au parquet près du tribunal de première instance à Antana­narivo. Les quatre individus impliqués dans la rixe ont été jetés en prison à la maison centrale d’Antanimora. Parmi eux figurent un jeune agent de police et son frère. Leur père, commissaire de police en service a, pour sa part, échappé à la prison. Le heurt à l’origine de cette quadruple incarcération est survenu à Ampita­tafika, le samedi d’avant la pentecôte. Arrogance déplacée et impatience dans une circulation routière ayant mis les nerfs à l’épreuve, ont mis le feu aux poudres. Dans la soirée, alors que les deux camps allaient regagner leurs foyers à bord de leurs véhicules respectifs, un embouteillage a plongé les usagers dans une situation de stress. L’atmosphère déjà délétère a très vite versé dans une vive tension lorsque le véhicule, à bord duquel se trouvaient les civils incarcérés, empêchait celui du commissaire de police et de ses fils de passer alors que la circulation avait déjà repris. Embarras La tension était montée de plusieurs crans après des coups de klaxon intempestifs. Les nerfs à vif, les deux camps en étaient venus aux mains après des provocations répétées. Finalement, des combats à main nue ont éclaté en plein espace public lorsque les quatre automobilistes en furie n’ont pas su mettre leur colère en sourdine. Les nerfs à fleur de peau, ils se sont jetés l’un sur l’autre. D’une part, il y avait l’agent de police et son frère, avec leur voiture et, d’autre part, les deux jeunes gens avec la leur qui se trouvait juste devant et qui à un certain moment a provoqué un embarras de la voie publique. D’après les explications apportées par ces derniers, ils allaient prendre l’accès menant à leur maison, d’où l’arrêt, en attendant de pouvoir passer, mais cela aurait été apparemment pris d’un mauvais œil par les fils du commissaire de police. Les quatre individus ont été blessés après les échanges de coups. Les deux civils ont poursuivi le commissaire de police et ses deux fils dont l’agent de police, en saisissant l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). Pour leur part, les derniers s’en étaient remis à la direction régionale de la police nationale d’Analamanga à Ambohidahy. L’IGPN ainsi que la police nationale sise à Ambohidahy ont diligenté les enquêtes judiciaires chacune de leur côté. les dossiers ont été joints et transmis ensemble au parquet hier. L’étau s’est resserré autour des parties adverses, embourbés dans les fils enchevêtrés de plaintes réciproques. Également poursuivi bien qu’il n’ait levé la main sur personne, le commissaire de police a bénéficié d’une mise en liberté provisoire.  
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