La discrimination des homosexuels prend de l’ampleur. L’ONG Réseau Madagascar Solidarité LGBTQI+ tire la sonnette d’alarme. La lutte contre la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexes (LGBTQI+) est très loin d’être gagnée. La situation en termes de stigmatisation semble même empirer. L’Organisation non gouvernementale Réseau Madagascar LGBTQI+ observe une hausse de l’homophobie. « Des cas d’homophobie plus graves, de harcèlement moral, et des agressions physiques, sont recensés, même au niveau des familles. Il y a, également, une augmentation de la violence policière à l’égard des transgenres, des professionnelles du sexe. Les propos homophobes et d’incitation à la haine envers la population LGBTQI+ sont de plus en plus visibles sur les réseaux sociaux, qui ne font qu’aggraver la vulnérabilité de la population LGBTQI+», rapporte l’ONG Réseau de Madagascar solidarité. C’était mercredi à l’hôtel Le Grand Mellis Analakely, dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre l’homophobie. Dinantsoa, une transgenre de 56 ans, témoigne avoir subi, récemment, de la violence perpétrée par des militaires. « J’ai croisé deux militaires sur mon chemin, vers 21 heures 30. Ils ont bloqué ma route. L’un a enlevé sa ceinture et m’a frappé avec, tout en me hurlant : vous, les transgenres, êtes des voleurs, des trompeurs ! J’ai échappé de justesse à des blessures au niveau du visage. J’ai dû fuir dans un couloir, pour qu’ils arrêtent de me tabasser », raconte cette professionnelle du sexe.
La discrimination des homosexuels prend de l’ampleur. L’ONG Réseau Madagascar Solidarité LGBTQI+ tire la sonnette d’alarme. La lutte contre la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexes (LGBTQI+) est très loin d’être gagnée. La situation en termes de stigmatisation semble même empirer. L’Organisation non gouvernementale Réseau Madagascar LGBTQI+ observe une hausse de l’homophobie. « Des cas d’homophobie plus graves, de harcèlement moral, et des agressions physiques, sont recensés, même au niveau des familles. Il y a, également, une augmentation de la violence policière à l’égard des transgenres, des professionnelles du sexe. Les propos homophobes et d’incitation à la haine envers la population LGBTQI+ sont de plus en plus visibles sur les réseaux sociaux, qui ne font qu’aggraver la vulnérabilité de la population LGBTQI+», rapporte l’ONG Réseau de Madagascar solidarité. C’était mercredi à l’hôtel Le Grand Mellis Analakely, dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre l’homophobie. Dinantsoa, une transgenre de 56 ans, témoigne avoir subi, récemment, de la violence perpétrée par des militaires. « J’ai croisé deux militaires sur mon chemin, vers 21 heures 30. Ils ont bloqué ma route. L’un a enlevé sa ceinture et m’a frappé avec, tout en me hurlant : vous, les transgenres, êtes des voleurs, des trompeurs ! J’ai échappé de justesse à des blessures au niveau du visage. J’ai dû fuir dans un couloir, pour qu’ils arrêtent de me tabasser », raconte cette professionnelle du sexe.