Motocross - La suite du programme pendue à une AG


La FMaM doit organiser prochainement une assemblée générale. Il s’agira notamment de se pencher sur la suite des championnats nationaux, après les nombreuses. Comment arranger le calendrier ? Tel sera le sujet principal de la prochaine assemblée générale de la Fédération Malgache de Motocyclisme. Une AG qui se tiendra une fois la suspension des activités sportives levée, mais dont la date n’a pas encore été déterminée. Une AG durant laquelle plusieurs points du règlement seront aussi abordés, dans le but de mieux cadrer les compétitions, que ce soit en « MX », en « enduro » ou en « endurance ». La situation de la FMaM diffère de celle des autres Fédérations. La saison s’éta­le sur pratiquement l’intégralité de l’année, dans les trois tableaux cités précédemment. De février à décembre, dans différentes villes du pays. En d’autres termes, la discipline subit lourdement les effets de la pandémie de Covid-19. Après deux courses menées à terme depuis le début de l’exercice, quatre rendez-vous ont été ajournés depuis le mois de mars. Citons les 4H Honda des 14- 15 mars (ndlr: hors cham­pionnat), le MX Bira du 29 mars, l’Enduro Sherco du 3 mai et l’Endurance CRAM du 17 mai. Et le MX Tamatave du 31 mai passera également à la trappe. Report ou annulation La crise sanitaire a pris de l’ampleur ces dernières semaines, avec Toamasina qui est devenu le foyer principal. En conséquence, la reprise des événements sportifs semble s’éloigner un peu plus. « Juillet, août ou septembre, difficile de se prononcer sur le sujet pour l’instant. Tout dépendra de l’évolution de la situation », confie Tsirava Razafimahefa, président de la FMaM. Report ou annulation pure et simple des courses qui n’ont pas pu se tenir durant la période de crise ? Voilà l’autre question sur toutes les lèvres actuellement. « Cela dépendra de chaque organisateur. À chacun de réfléchir par rapport à ses engagements et d’évaluer le contexte avec ses sponsors », ajoute le patron de la Fédération. D’un côté, un report imposera la recherche d’une nouvelle date vers la fin de l’année, ce qui s’avèrera difficile en raison d’un calendrier ultra-chargé (ndlr: vingt courses de février à décembre). De l’autre, une annulation coûtera cher par rapport aux investissements déjà réalisés au niveau logistique, mais risque aussi de nuire à la relation avec les partenaires. Un véritable dilemme pour chaque club.
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