Basketball - Fédération : Les championnats en formule exceptionnelle


Juste pour la continuité et la régularité. La Fédération malgache de basketball va autant que possible accomplir sa mission, et assurera la tenue des championnats nationaux de catégories différentes dans des conditions « soft ». D’ailleurs c’est trop demander d’imposer des exigences aux clubs en cette période de crise. Il est aussi impossible de maintenir les villes hôtes de sommets nationaux selon le calendrier validé lors de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération à la fin de l’exercice de l’année précédente. La reprise est alors faisable pour l’instance nationale de la balle orange suivant l’évolution de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus. «Beaucoup de choses vont changer après la crise sanitaire. Les grandes disciplines dans les puissants pays peuvent reprendre sans trop de soucis contrairement au contexte de chez nous », souligne le président de la Fédération malga­che de basketball, Jean Michel Ramaroson. « Le sport à Madagascar, surtout celui qui dépend des appuis du ministère ou d’autres instances , va rencontrer d’énormes difficultés », soutient-il. De toute façon, le sport ne sera logiquement pas priorisé. Les autres disciplines plus ou moins indépendantes pourront, peut être, redémarrer leurs activités timidement. « Pour notre cas, nous n’allons pas exiger ou imposer des conditions aux clubs pour aller disputer les championnats comme en temps normal. Sachant que ce sont en majorité les parents des joueurs qui comblent le budget de fonctionnement des clubs », a-t-il ajouté. Neuf cham­pionnats de catégories U12 aux vétérans, décentralisés dans huit villes différentes, figurent dans le calendrier validé lors de dernière AG de la Fédération. Celle-ci va, par conséquent, proposer par exemple la tenue de tous les championnats dans la capitale pour éviter les déplacements, apparemment budgétivores pour les clubs. La formule de compétition sera la plus simple possible, pas trop contraignante. « Il suffit de faire jouer les clubs et les joueurs, juste pour la régularité » réitère le numéro un de la discipline. En outre, les compétitions internationales qui nécessitent l’appui de l’État sont encore une autre histoire. « De plus, quelle équipe nationale va-t-on aligner après des mois d’arrêt sans préparation? » se demande le président de la Fédération.
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