Moins d’un an après les législatives, aucun député n’a encore rendu le compte de campagne comme l’exige la loi. La commission de contrôle du financement de la vie politique lance un rappel à l’ordre. Presque une année après l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, les députés élus traînent des pieds pour présenter leur compte de campagne. Ce constat émane du président de la Commission de contrôle du financement de la vie politique (CCFVP), Rado Milijaona. Hier, en marge de la rencontre avec la présidente de l’Assemblée nationale, à Tsimbazaza, les membres de la commission, il a rappelé à l’endroit des élus qu’ « aucun député n’a fait sa déclaration de compte de campagne jusqu’à présent ». Pourtant, les candidats aux élections sont motivés pour se conformer au principe de l’État de droit. Seulement 1% des candidats sur les huit cent dix concurrents aux législatives a fait l’exemple par rapport aux élus. Avec ce taux très faible des déclarations reçues, la sensibilisation nécessite une approche directe au sein de la Chambre basse pour inciter les députés à participer. « Les textes régissant le financement de campagne sont encore défaillants par rapport aux dispositions légales. Une démarche est envisageable pour réparer les lacunes », note Rado Milijaona. La déclaration du compte de campagne consiste à établir la transparence sur les recettes et les dépenses du financement destiné à des fins électorales. La traçabilité du budget des candidats est importante car le rapport doit mentionner sur quoi le fonds est utilisé. Toutefois, la mission de la CCFPV n’est pas comprise par les candidats. Elle est moins connue depuis sa mise en place. « La structure est opérationnelle depuis un an et demi. En outre, les moyens mis à la disposition des membres de budget ne suffisent pas à mener des sensibilisations à la base. En termes de ressources humaines, la CCFVP ne se compose que de cinq membres. Sur le plan logistique, certains membres ne disposent pas de bureau approprié », regrette Rado Ramilijaona.
Moins d’un an après les législatives, aucun député n’a encore rendu le compte de campagne comme l’exige la loi. La commission de contrôle du financement de la vie politique lance un rappel à l’ordre. Presque une année après l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, les députés élus traînent des pieds pour présenter leur compte de campagne. Ce constat émane du président de la Commission de contrôle du financement de la vie politique (CCFVP), Rado Milijaona. Hier, en marge de la rencontre avec la présidente de l’Assemblée nationale, à Tsimbazaza, les membres de la commission, il a rappelé à l’endroit des élus qu’ « aucun député n’a fait sa déclaration de compte de campagne jusqu’à présent ». Pourtant, les candidats aux élections sont motivés pour se conformer au principe de l’État de droit. Seulement 1% des candidats sur les huit cent dix concurrents aux législatives a fait l’exemple par rapport aux élus. Avec ce taux très faible des déclarations reçues, la sensibilisation nécessite une approche directe au sein de la Chambre basse pour inciter les députés à participer. « Les textes régissant le financement de campagne sont encore défaillants par rapport aux dispositions légales. Une démarche est envisageable pour réparer les lacunes », note Rado Milijaona. La déclaration du compte de campagne consiste à établir la transparence sur les recettes et les dépenses du financement destiné à des fins électorales. La traçabilité du budget des candidats est importante car le rapport doit mentionner sur quoi le fonds est utilisé. Toutefois, la mission de la CCFPV n’est pas comprise par les candidats. Elle est moins connue depuis sa mise en place. « La structure est opérationnelle depuis un an et demi. En outre, les moyens mis à la disposition des membres de budget ne suffisent pas à mener des sensibilisations à la base. En termes de ressources humaines, la CCFVP ne se compose que de cinq membres. Sur le plan logistique, certains membres ne disposent pas de bureau approprié », regrette Rado Ramilijaona.