Concert classique de Midi - LMM Saxophone Quartet illustre l’harmonie


La 110ème édition du concert classique du midi est marquée d’une pierre blanche. Le LMM Saxophone Quartet a conquis la scène de l’IFM, hier. Un rendez-vous musical qui diffère des traditionnels concerts classiques de midi, auxquels l’association Madagascar Mozarteum habitue le public mélomane de la capitale. Le concert qui a sublimé la scène de l’IFM Analakely, hier après-midi, fut à la fois mélodieux, jovial et convivial. Avec à l’affiche le LMM Saxophone Quartet porté par une famille de musiciens exceptionnels, la 110ème édition de cet événement exclusif, qui promeut activement les vertus de la musique classique, s’est affirmée comme étant des plus agréables. À 13 heure tapantes comme à l’accoutumée, le rideau s’est levé, nous dévoilant quatre musiciens dont l’éclectisme musical se marie brillamment avec leur envie d’émerveiller le public. Une famille de saxophonistes qui n’est plus à présenter, mais que nombreux dans la salle ont été ravis de découvrir la fratrie Ramaroson avec By au soprano, Tohy au barytoon et Kanty au ténor, le tout sous la bienveillance de leur paternel Seta en alto. Le quartet s’est plu à nous conter diverses histoires à travers leurs instruments à cuivre. C’est ainsi d’une manière quasi-féerique que le LMM Saxophone Quartet s’introduit au public en interprétant « Dance of the sugar plum fairy » de Tchaikovsky.

Des mélodies

Le répertoire que le quartet a choisi pour émerveiller le public de l’IFM Analakely s’avère alors fantaisiste. Les plus assidus d’entre nous se sont ainsi rappelé de ces mythiques compositions qui ont bercé notre enfance, réveillant en nous une certaine nostalgie que Seta Ramaroson, sublime de ses anecdotes. « Voici pour vous une histoire, celle d’un film qui chante l’amour, mais aussi la tristesse qui l’accompagne », confie-t-il, entre autres, en enchainant trois compositions de Leonard Bernstein, tirées du film « West side story ». À suivi une interprétation du « Romanian dances » du compositeur hongrois Bela Bartok. Les plus cinéphiles se sont ensuite retrouvé à travers la mythique œuvre « Fantasia » de Walt Disney. « Escualo » d’Astor Piazzolla, « The flight of the bumble bee » du Russe Korsakov, ainsi que « Rhapsody in blue » de l’Américain George Gershwin ont suivi. Pour les deux dernières compositions de l’après-midi, le LMM Quartet fut rejoint par le batteur de jazz Josia Rakotondravohitra en reprenant « Boléro » de Maurice Ravel et « Honeysuckl rose » de Fats Waller et d’Andy Razaf.
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