Qui sera le prochain ministre de la Justice? Après l’affaire Herillaza Imbiki qui continue de défrayer les chroniques et d’animer la toile avec de nouveaux épisodes d’un jour à l’autre, il n’est pas facile de deviner le prochain patron de Faravohitra. Le poste est devenu plus politique que technique depuis des années qu’on tient compte plus des affinités du personnage avec le pouvoir que de sa compétence et surtout de sa moralité. L’affaire Imbiki a montré que l’habit ne fait pas du tout le moine. Que le voleur peut très bien s’habiller en smoking, rouler en Rolls Royce, réciter par cœur la Bible. Le nouveau président du Syndicat des magistrats de Madagascar a juste rappelé une chose o combien importante et fondamentale lors de leur assemblée générale hier à propos de la nomination du futur ministre de la Justice. Il a rappelé que la magistrature est un corps hiérarchisé comme l’armée et que toutes les nominations devraient respecter cette hiérarchie. Il a souligné qu’on ne peut pas nommer un colonel au ministère de la Défense ou à l’État major alors qu’il y a beaucoup de généraux. Il y a des magistrats du quatrième au premier grade et on doit respecter cette hiérarchie. Hélas, depuis la crise 2002 la hiérarchie a été bousculée et en 2009, elle a été purement et simplement supprimée en public lors le ministre de La Défense, un viceamiral, a été humilié par un caporal et contraint de signer sa démission sous la menace de sous-officiers. La hiéra(na)rchie est devenue la règle dans presque toutes les corporations où le plus haut gradé et le plus ancien dans le grade devrait être le chef. Ce qui est loin d’être le cas à la douane, un corps paramilitaire qui fonctionne comme l’armée, aux impôts, à la fonction publique…. Résultats des courses, plusieurs grands techniciens de ces corporations ont été écartés par le spoil système faute de postes adaptés à leur profil tout étant payés par l’État. Leur seul tort est d’avoir servi les régimes précédents sans pour autant être des acteurs politiques. Cette situation est à l’origine de beaucoup de dysfonctionnement et de dérèglement. L’expérience compte beaucoup dans la bonne gouvernance. Le hasard et le tâtonnement n’ont pas leur place à ce niveau.
Qui sera le prochain ministre de la Justice? Après l’affaire Herillaza Imbiki qui continue de défrayer les chroniques et d’animer la toile avec de nouveaux épisodes d’un jour à l’autre, il n’est pas facile de deviner le prochain patron de Faravohitra. Le poste est devenu plus politique que technique depuis des années qu’on tient compte plus des affinités du personnage avec le pouvoir que de sa compétence et surtout de sa moralité. L’affaire Imbiki a montré que l’habit ne fait pas du tout le moine. Que le voleur peut très bien s’habiller en smoking, rouler en Rolls Royce, réciter par cœur la Bible. Le nouveau président du Syndicat des magistrats de Madagascar a juste rappelé une chose o combien importante et fondamentale lors de leur assemblée générale hier à propos de la nomination du futur ministre de la Justice. Il a rappelé que la magistrature est un corps hiérarchisé comme l’armée et que toutes les nominations devraient respecter cette hiérarchie. Il a souligné qu’on ne peut pas nommer un colonel au ministère de la Défense ou à l’État major alors qu’il y a beaucoup de généraux. Il y a des magistrats du quatrième au premier grade et on doit respecter cette hiérarchie. Hélas, depuis la crise 2002 la hiérarchie a été bousculée et en 2009, elle a été purement et simplement supprimée en public lors le ministre de La Défense, un viceamiral, a été humilié par un caporal et contraint de signer sa démission sous la menace de sous-officiers. La hiéra(na)rchie est devenue la règle dans presque toutes les corporations où le plus haut gradé et le plus ancien dans le grade devrait être le chef. Ce qui est loin d’être le cas à la douane, un corps paramilitaire qui fonctionne comme l’armée, aux impôts, à la fonction publique…. Résultats des courses, plusieurs grands techniciens de ces corporations ont été écartés par le spoil système faute de postes adaptés à leur profil tout étant payés par l’État. Leur seul tort est d’avoir servi les régimes précédents sans pour autant être des acteurs politiques. Cette situation est à l’origine de beaucoup de dysfonctionnement et de dérèglement. L’expérience compte beaucoup dans la bonne gouvernance. Le hasard et le tâtonnement n’ont pas leur place à ce niveau.