Andohatapenaka - Les candidats au dépistage se raréfient


Sept personnes attendent la reprise du test de dépistage du virus de la Covid-19 devant le portail du centre de traitement du coronavirus (CTC ) à Andohatapenaka, hier vers 13 heures. Les professionnels de santé sont en pause déjeuner. Durant ce temps d’attente, la file ne grossit pas. Il n’y a pas de bousculade pour passer le dépistage de ce virus, depuis la réouverture du centre. Une trentaine de personnes son t venues samedi, même chiffre le dimanche, et une cinquantaine, hier. Lors de son ouverture, au mois de juin, pourtant, la file d’attente a été longue. Près de six cents personnes par jour venaient pour faire le test. Apparemment, passer ce test n’intéresse plus grand monde, aujourd’hui. « Nous sommes venus ici, sous l’ordre de notre supérieur. Il nous a demandé de faire un test, après avoir toussé au bureau. Nous ne présentons pas d’autres symptômes. C’est insensé, car ce n’est pas parce qu’on tousse qu’on soit forcément atteint de la maladie à coronavirus », relatent deux hommes rencontrés au CTC. Ce n’est pas certain que les professionnels de santé vont effectuer des prélèvements sur ces deux employés. Le test est réservé, principalement, aux personnes qui présentent les symptômes de la maladie. Il dépendra, ensuite, des enquêtes des professionnels de santé sur chaque patient. Car les tests sont limités, le ministère de la Santé publique évite le gaspillage. Comme avant, si tous les membres d’une famille présentent les symptômes de la maladie, seul l’un d’eux passera le test. Ce qui est certain, c’est que tous les individus qui effectuent le test de dépistage du virus de la Covid-19 vont devoir rester confi­nés chez eux, jusqu’à la sortie du résultat. Ce temps d’attente serait de 72 heures. « Les personnes qui effectuent un test sont considérées comme des porteuses du virus. Ainsi, elles doivent rester chez elles, pour prévenir la transmission du virus », indique le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la Santé au sein du ministère de la Santé publique. Il rappelle que la carte d’identité nationale ou la carte d’étudiant est nécessaire pour passer le test. Si le cas est avéré, l’équi­pe de la direction régionale de Santé publique d’Anala­manga va procéder au « Tracing contact » et aux inves­tigations, afin d’éviter la propagation du virus. « Si un employé d’une telle entreprise est testée positive à la Covid19, une équipe d’inter­vention rapide va venir au niveau de l’entreprise pour effectuer le test. Ils n’ont pas à se déplacer au village Voara », rajoute le Dr Manitra Rakotoarivony.
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