Surpris. Des habitants d'Antananarivo-ville et ses périphéries se sont réveillés avec une mauvaise surprise, hier. Ils ont été abasourdis par le très faible débit d'eau. « J'ai mis peut-être près de 20 minutes à remplir un seau de 15 litres pour la douche. Cela n’a pas vraiment évolué jusqu'à la fin de la journée », a grommelé Rija Rasoloniaina, un habitant d’Anosivavaka. D'autres ménages à Mahazo, à Ambohimanarina, à Andoharanofotsy ou encore à Ankadifotsy se sont plaints du même phénomène. À Andoharanofotsy, cette faible pression a été constatée depuis mardi, selon quelques témoignages. Un technicien de la société Jirama rassure qu'aucun changement n'a été apporté, au niveau de la production, bien que le niveau de Mandroseza ait baissé. « Nous sommes encore au pompage normal. Cette faible pression pourrait être expliquée par le fait que des ménages, paniqués par cette sécheresse, remplissent des bidons pour leur servir de réserve, en cas de pénurie d'eau », explique-t-il. Pompage permanent Effectivement, des ménages se sont rués pour assurer leur réserve d'eau. Certains sont arrivés à remplir jusqu'à une quarantaine de bidons, depuis l'annonce faite par des techniciens de la société Jirama, sur une probable coupure d'eau, à cause du tarissement de la rivière d'Ikopa. La société Jirama est revenue sur cette annonce alarmante de ses techniciens. « Le pompage du lac de Mandroseza continue et continuera, tant que ce lac est alimenté par l’Ikopa. Par ailleurs, une solution provisoire d’ouvrir les vannes de Tsiazompaniry a déjà été prise, afin d’alimenter Ikopa. Enfin, si jamais la rivière d’Ikopa devient sèche, le lac de Mandroseza est encore capable d’alimenter Antananarivo en eau potable, durant plus de 4 jours », a indiqué un communiqué provenant de la société JIRAMA. Les vannes à Tsiazompaniry vont être ouvertes pendant quatre jours. La production couvrirait les besoins d'Antananarivo, en une dizaine de jours. Au delà de ces dix jours, si la pluie n’est pas encore au rendez-vous, le minis-tère de l'Eau, de l'assainissement et de l'hygiène compte relancer l'ouverture du barrage de Tsiazom-paniry. M.R.
Surpris. Des habitants d'Antananarivo-ville et ses périphéries se sont réveillés avec une mauvaise surprise, hier. Ils ont été abasourdis par le très faible débit d'eau. « J'ai mis peut-être près de 20 minutes à remplir un seau de 15 litres pour la douche. Cela n’a pas vraiment évolué jusqu'à la fin de la journée », a grommelé Rija Rasoloniaina, un habitant d’Anosivavaka. D'autres ménages à Mahazo, à Ambohimanarina, à Andoharanofotsy ou encore à Ankadifotsy se sont plaints du même phénomène. À Andoharanofotsy, cette faible pression a été constatée depuis mardi, selon quelques témoignages. Un technicien de la société Jirama rassure qu'aucun changement n'a été apporté, au niveau de la production, bien que le niveau de Mandroseza ait baissé. « Nous sommes encore au pompage normal. Cette faible pression pourrait être expliquée par le fait que des ménages, paniqués par cette sécheresse, remplissent des bidons pour leur servir de réserve, en cas de pénurie d'eau », explique-t-il. Pompage permanent Effectivement, des ménages se sont rués pour assurer leur réserve d'eau. Certains sont arrivés à remplir jusqu'à une quarantaine de bidons, depuis l'annonce faite par des techniciens de la société Jirama, sur une probable coupure d'eau, à cause du tarissement de la rivière d'Ikopa. La société Jirama est revenue sur cette annonce alarmante de ses techniciens. « Le pompage du lac de Mandroseza continue et continuera, tant que ce lac est alimenté par l’Ikopa. Par ailleurs, une solution provisoire d’ouvrir les vannes de Tsiazompaniry a déjà été prise, afin d’alimenter Ikopa. Enfin, si jamais la rivière d’Ikopa devient sèche, le lac de Mandroseza est encore capable d’alimenter Antananarivo en eau potable, durant plus de 4 jours », a indiqué un communiqué provenant de la société JIRAMA. Les vannes à Tsiazompaniry vont être ouvertes pendant quatre jours. La production couvrirait les besoins d'Antananarivo, en une dizaine de jours. Au delà de ces dix jours, si la pluie n’est pas encore au rendez-vous, le minis-tère de l'Eau, de l'assainissement et de l'hygiène compte relancer l'ouverture du barrage de Tsiazom-paniry. M.R.