Les étudiants réclament à tout prix la reprise des cours. La résolution des revendications des enseignants seraient la clé selon eux. Vif affrontement. Les étudiants se sont lancés dans une manifestation. Trois manifestants ont été arrêtés par les forces de l’ordre sur le champ, hier. L’un d’entre eux est retenu à la brigade d’Antananarivo-Renivohitra à Betongolo, actuellement d’après la gendarmerie nationale. Pour la énième fois, les étudiants ont manifesté pour revendiquer le retour de l’enseignement à Ankatso. « Cela fait trois mois que les cours ont cessé à Ankatso. Cela touche presque tous les universitaires dans toute l’île. L’état doit impérativement résoudre le problème des enseignants chercheurs pour que nous puissions étudier. Nous arrivons ici tous les jours mais les enseignants refusent d’enseigner. Il n’y a rien à faire », explique un des manifestants. Dès 9h du matin, des groupes d’étudiants ont commencé à brûler des pneus devant la rue vers la cité d’Ankatso 1. Ils sont issus de différentes facultés selon eux. Les forces de l’ordre ont déjà été déployées sur le lieu à 10h 30. Les jets de pierres ont débuté. Les journalistes se sont dégagés après une brève interview. Les jets de pierres se sont intensifiés. Les forces de l’ordre se sont avancées brusquement. Les étudiants se sont repliés vers l’enceinte. Les forces de l’ordre ont décidé de reculer de quelques pas. Une personne parmi les manifestants a donné le signal, les forces de l’ordre ont couru rapidement. Une bombe lacrymogène a explosé et a dispersé les manifestants. Dans l’affrontement, deux forces de l’ordre déguisés en manifestants ont poussé un étudiant. Les autres l’ont attrapé par le col. Une fois qu’il a été arrêté, le reste s’est refugié dans l’enceinte. Paiement des arriérés Les enseignants chercheurs ont entamé une semaine morte depuis lundi. Les portails de l’université sont fermés. Les étudiants ont grossi les rangs de ces enseignants grévistes. Le Premier ministre, Christian Ntsay, a précisé que les problèmes des enseignants et des étudiants ne devaient pas être mélangés. L’état accélère le paiement des arriérés des bourses. « Il est difficile d’associer les problèmes des enseignants à ceux des étudiants. Les responsables doivent y penser. Pour les étudiants, il existe trois problèmes dont le paiement des bourses en premier. Il existe toujours des retards de paiement. Je souligne que c’est la première fois, depuis dix ans, que les bourses des étudiants ont été réglées durant une année universitaire et avant la fin de l’année. Auparavant il restait toujours deux ou trois mois d’impayés. Le deuxième problème est la perturbation du déroulement de l’enseignement à l’université. Certains départements ont déjà fini leur programme, d’autres pas encore. Les responsables des universités devraient trouver des solutions », affirme-t-il.
Les étudiants réclament à tout prix la reprise des cours. La résolution des revendications des enseignants seraient la clé selon eux. Vif affrontement. Les étudiants se sont lancés dans une manifestation. Trois manifestants ont été arrêtés par les forces de l’ordre sur le champ, hier. L’un d’entre eux est retenu à la brigade d’Antananarivo-Renivohitra à Betongolo, actuellement d’après la gendarmerie nationale. Pour la énième fois, les étudiants ont manifesté pour revendiquer le retour de l’enseignement à Ankatso. « Cela fait trois mois que les cours ont cessé à Ankatso. Cela touche presque tous les universitaires dans toute l’île. L’état doit impérativement résoudre le problème des enseignants chercheurs pour que nous puissions étudier. Nous arrivons ici tous les jours mais les enseignants refusent d’enseigner. Il n’y a rien à faire », explique un des manifestants. Dès 9h du matin, des groupes d’étudiants ont commencé à brûler des pneus devant la rue vers la cité d’Ankatso 1. Ils sont issus de différentes facultés selon eux. Les forces de l’ordre ont déjà été déployées sur le lieu à 10h 30. Les jets de pierres ont débuté. Les journalistes se sont dégagés après une brève interview. Les jets de pierres se sont intensifiés. Les forces de l’ordre se sont avancées brusquement. Les étudiants se sont repliés vers l’enceinte. Les forces de l’ordre ont décidé de reculer de quelques pas. Une personne parmi les manifestants a donné le signal, les forces de l’ordre ont couru rapidement. Une bombe lacrymogène a explosé et a dispersé les manifestants. Dans l’affrontement, deux forces de l’ordre déguisés en manifestants ont poussé un étudiant. Les autres l’ont attrapé par le col. Une fois qu’il a été arrêté, le reste s’est refugié dans l’enceinte. Paiement des arriérés Les enseignants chercheurs ont entamé une semaine morte depuis lundi. Les portails de l’université sont fermés. Les étudiants ont grossi les rangs de ces enseignants grévistes. Le Premier ministre, Christian Ntsay, a précisé que les problèmes des enseignants et des étudiants ne devaient pas être mélangés. L’état accélère le paiement des arriérés des bourses. « Il est difficile d’associer les problèmes des enseignants à ceux des étudiants. Les responsables doivent y penser. Pour les étudiants, il existe trois problèmes dont le paiement des bourses en premier. Il existe toujours des retards de paiement. Je souligne que c’est la première fois, depuis dix ans, que les bourses des étudiants ont été réglées durant une année universitaire et avant la fin de l’année. Auparavant il restait toujours deux ou trois mois d’impayés. Le deuxième problème est la perturbation du déroulement de l’enseignement à l’université. Certains départements ont déjà fini leur programme, d’autres pas encore. Les responsables des universités devraient trouver des solutions », affirme-t-il.