La période électorale semble être une aubaine pour les trafiquants. Un navire suspect sillonne les mers des zones à haut risque d’exportation illicite de bois de rose. Imminente. L’alerte est lancée par les organisations de la société civile (OSC), actifs dans la protection de l’environnement. Un navire suspect rôderait depuis quelques jours dans les eaux du Nord-est. Une zone réputée à haut risque pour l’embarquement illicite des bois de rose et autres bois précieux. « Probabilité d’opération illicite très haute », souligne une communication entre des activistes environnementaux. Ndranto Razakamanarina, président du conseil d’administration (PCA) de l’Organisation non gouvernementale (ONG), Alliance Voahary Gasy, explique, que ce navire serait à la base un bâtiment battant pavillon « panaméen ». Selon ses dires « il s’agirait en fait d’un navire panaméen s’appelant Flying. Il a déjà été impliqué dans un cas de trafic de bois de rose ». À l’entendre, le bateau aurait, pourtant, changé de nom. Ce qui aurait éveillé les soupçons serait que le navire ne s’empresse pas à rejoindre un port, notamment, celui de Toamasina. « Son transpondeur s’éteint fréquemment », ajoute le PCA de l’alliance Voahary Gasy. Aux dernières nouvelles, le navire naviguerait à une vitesse de 9 nœuds, en direction de la localité de Vinanivao, dans le district d’Antalaha, sur la pointe Nord du cap Masoala. Brèche électorale Les autorités, d’après Ndranto Razakamanarina, auraient déjà été prévenues de la présence de ce navire suspect dans cette zone hautement sensible en matière d’exportation illicite de bois précieux. Il ne s’agit pas d’un cas isolé en cette fin d’année. Durant une cérémonie diplomatique au ministère des Affaires étrangères, Anosy, le 5 novembre, Harald Gehrig, ambassadeur allemand, a dénoncé la reprise des activités illicites sur le bois de rose dans le district de Maroantsetra. Le diplomate allemand a mis en avant le fait que les trafiquants profiteraient de la période électorale. Le PCA de l’Alliance Voahary Gasy affirme, aussi, qu’au-delà des bois de rose, les trafics des ressources naturelles reprennent du poil de la bête. « Ils profitent du fait que les responsables étatiques et l’opinion soient concentrés sur l’élection présidentielle », déplore-t-il. Une situation qu’ils ont déjà dénoncé dans un communiqué de presse en date du 8 novembre. Dans cette missive, l’ONG félicite l’action des autorités, en collaboration avec les OSC, qui a abouti à contrecarrer une tentative d’exportation de milliers de tortues dans la région Atsimo Andrefana, et d’intercepter un bateau projetant d’embarquer illicitement des bois de rose dans la partie Nord-est de la Grande île. « Durant la période électorale, nous constatons qu’une poignée de personnes composées d’opérateurs économiques, de politiciens véreux profitent de cette situation pour renforcer leurs activités illégales sur les ressources naturelles », a, néanmoins, ajouté le communiqué. Les tentatives de s’engouffrer dans la brèche électorale semble, visiblement, continuer.
La période électorale semble être une aubaine pour les trafiquants. Un navire suspect sillonne les mers des zones à haut risque d’exportation illicite de bois de rose. Imminente. L’alerte est lancée par les organisations de la société civile (OSC), actifs dans la protection de l’environnement. Un navire suspect rôderait depuis quelques jours dans les eaux du Nord-est. Une zone réputée à haut risque pour l’embarquement illicite des bois de rose et autres bois précieux. « Probabilité d’opération illicite très haute », souligne une communication entre des activistes environnementaux. Ndranto Razakamanarina, président du conseil d’administration (PCA) de l’Organisation non gouvernementale (ONG), Alliance Voahary Gasy, explique, que ce navire serait à la base un bâtiment battant pavillon « panaméen ». Selon ses dires « il s’agirait en fait d’un navire panaméen s’appelant Flying. Il a déjà été impliqué dans un cas de trafic de bois de rose ». À l’entendre, le bateau aurait, pourtant, changé de nom. Ce qui aurait éveillé les soupçons serait que le navire ne s’empresse pas à rejoindre un port, notamment, celui de Toamasina. « Son transpondeur s’éteint fréquemment », ajoute le PCA de l’alliance Voahary Gasy. Aux dernières nouvelles, le navire naviguerait à une vitesse de 9 nœuds, en direction de la localité de Vinanivao, dans le district d’Antalaha, sur la pointe Nord du cap Masoala. Brèche électorale Les autorités, d’après Ndranto Razakamanarina, auraient déjà été prévenues de la présence de ce navire suspect dans cette zone hautement sensible en matière d’exportation illicite de bois précieux. Il ne s’agit pas d’un cas isolé en cette fin d’année. Durant une cérémonie diplomatique au ministère des Affaires étrangères, Anosy, le 5 novembre, Harald Gehrig, ambassadeur allemand, a dénoncé la reprise des activités illicites sur le bois de rose dans le district de Maroantsetra. Le diplomate allemand a mis en avant le fait que les trafiquants profiteraient de la période électorale. Le PCA de l’Alliance Voahary Gasy affirme, aussi, qu’au-delà des bois de rose, les trafics des ressources naturelles reprennent du poil de la bête. « Ils profitent du fait que les responsables étatiques et l’opinion soient concentrés sur l’élection présidentielle », déplore-t-il. Une situation qu’ils ont déjà dénoncé dans un communiqué de presse en date du 8 novembre. Dans cette missive, l’ONG félicite l’action des autorités, en collaboration avec les OSC, qui a abouti à contrecarrer une tentative d’exportation de milliers de tortues dans la région Atsimo Andrefana, et d’intercepter un bateau projetant d’embarquer illicitement des bois de rose dans la partie Nord-est de la Grande île. « Durant la période électorale, nous constatons qu’une poignée de personnes composées d’opérateurs économiques, de politiciens véreux profitent de cette situation pour renforcer leurs activités illégales sur les ressources naturelles », a, néanmoins, ajouté le communiqué. Les tentatives de s’engouffrer dans la brèche électorale semble, visiblement, continuer.