Consommation - Flambée du prix des PPN


Le prix des produits de première nécessité continue d’augmenter. La disparition des produits importés sur le marché expliquerait cette hausse du prix. La hausse du prix des produits de première nécessité (PPN) perturbe la consommation de certains ménages, en ce mois de novembre. Hery Ramamison, travailleur indépendant, a été contraint de réviser la liste de ses provisions, pour cette semaine. « J’ai prévu d’acheter dix kilos de Makaolika, mais finalement, je vais rentrer avec huit kilos. Le prix a augmenté. Il est passé de 2 200 ariary, la semaine passée, à 2 400 ariary, ce jour. Je n’ai pas prévu dans mon compte, cette hausse. Je dois, aussi, acheter de l’huile, dont le prix a, également, connu une hausse », lance ce père de famille, désemparé, hier. Cette flambée du prix touche presque la totalité des PPN. Le litre de l’huile en vrac est de 5 800 ariary, contre 4 800 ariary chez un détaillant à Mahazo. Le kilo du sucre a été de 2 600 ariary, il y a une semaine, et, en ce moment, il est acheté à 3 000 ariary. Il n y a plus de variétés de riz dont le prix du kilo est au-dessous de 2 000 ariary, que ce soit les « Vary gasy », le « Makaolika », ou les « riz importés ». « Le taux de la hausse environne les 25% », estime une commerçante. Cette commerçante, elle-même, avoue avoir été surprise par l’augmentation du prix chez ses fournisseurs, lorsqu’elle a fait son approvisionnement au marché d’Anosibe, le week-end dernier. Hausse Là-bas, le sac de 50 kilos d e « Vary gasy » ou de « Makaolika » coûte 110 000 ariary. « Nous ne sommes pas à l’origine de cette hausse du prix. C’est, plutôt, les collecteurs qui doivent être interpellés. Ils profitent de la disparition des variétés de riz importé sur le marché, pour tirer profit, en augmentant le prix de leurs marchandises », avance une grossiste à Anosibe. Ces marchands ne gagneraient que 20 ariary par kilo. « Nous achetons à 2 170 ariary le kilo, et payons 10 ariary par kilo, le frais du transport », rajoute la source. Plusieurs produits importés auraient disparu du marché, depuis le confinement. « Nos fournisseurs ne nous ont plus approvisionné, depuis le confinement. Nous nous ravitaillons chez d’autres commerçants, en ce moment », indique un marchand de produits importés, dont du sucre, du riz, de l’huile, à Anosibe. En ce mois de novembre, le ministère du Commerce a réuni les grossistes de PPN, les importateurs et les industriels, pour discuter de l’approvisionnement en PPN. Cela pour assurer l’approvisionnement, dans les prochains six mois. Les opérateurs ont demandé des solutions face au problème logistique qui serait le blocage dans le ravitaillement. Pour le moment, les PPN importés sont encore très rares sur le marché et le prix des PPN continue d’augmenter.
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