Rapt à Maevatanàna - Des dahalo kidnappent quatre enfants


Des dahalo enlèvent quatre enfants dans une carrière, au bord du fleuve Betsiboka, à Maevatanàna, lundi vers 23h. Ils réclament 50 millions d’ariary. Sauve-qui-peut. Pour la énième fois, un quadruple rapt a secoué la commune rurale de Maevatanàna. Trois jeunes garçons de 12 et 14 ans, et une fille de 18 ans ont été enlevés à Andramy, au bord du fleuve de Betsi­boka, dans la nuit de lundi, aux environs de 23 heures. Les auteurs, au nombre de seize individus sont munis de fusils de chasse et d’armes blanches. Mardi, les ravisseurs ont déjà commencé à téléphoner à la famille des victimes pour demander une rançon de 50 millions d’ari­ary contre leur libération. Dans l’après-midi d’hier, la gendarmerie dirigée par le commandant de groupement de Betsiboka et les élus locaux ont fait une mise au point sur la situation et l’opé­ration de bouclage, afin de prendre ces malfrats en chasse. En même temps, des éléments déployés pour la poursuite ne les ont pas jusqu’ici quittés d’une semelle. « Pour l’instant, nous pouvons dire que nous sommes sur la bonne piste. Seulement, ces dahalo ont prévenu la famille et menacé de tuer les quatre otages, à chaque fois qu’ils nous ont repérés derrière eux », a indiqué l’officier supérieur de la gendarmerie de Maeva­tanàna. La nuit même, les forces de l’ordre sont intervenues dès qu’elles ont été avisées des faits. Un large ratissage a été effectué et a continué le lendemain, d’après les explications reçues. Triés Parmi les centaines de personnes dormant à la carrière, « les quatre enfants ont apparemment été triés. L’un des dahalo les a pointés du doigt chacun, alors que plusieurs adolescents étaient là », a décrit un ouvrier à propos des circonstances de l’assaut. En fait, ces gosses sont en particulier pris en charge par le propriétaire de la mine. Ce serait pour cette raison, selon les témoignages recueillis, que les brigands les ont kidnappés, dans le but de racketter le « patron ». Les bandits ont frappé en plein sommeil en tirant des coups de feu pour intimider ces gens. « Ils sont venus tout simplement pour l’enlèvement, mais pas pour voler. Personne n’a osé les poursuivre, après qu’ils ont pris le large », a signalé notre source à la mairie. La gendarmerie s’occupe maintenant de tout faire pour tenter de libérer ces otages en danger de mort et de neutraliser les ravisseurs. Du coup, aucune rançon n’a été versée.
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