Le délestage continue de sévir à Mahajanga, malgré le passage du ministre par intérim de l’Énergie et des hydrocarbures, le général Herilanto Raveloharison, à la centrale thermique de la Jirama à Analakely, vendredi dernier. Le directeur régional de la société de distribution de l’électricité et de l’eau à Mahajanga, Bruno Rabevahoaka, a expliqué que la grande coupure n’a eu lieu qu’entre le 3 et 14 septembre dernier. « Nous avons dû délester 2 500kw dans la journée. La coupure était organisée entre 6 h et 18h. Le soir, le courant n’était pas coupé et il est faux d’affirmer que c’était un black-out», a-t-il affirmé. « On a réparti le carburant entre les autres districts comme Marovoay et Ambato Boeny. Le problème d’approvisionnement en carburant est désormais résolu, car notre stock est suffisant. Le délestage économique est appliqué lors de la livraison de carburant ou du retard d’approvisionnement. Tandis que le délestage technique est motivé par la panne de machines, comme c’est le cas de celles des prestataires, actuellement», a justifié le directeur. Les habitants des quartiers de la commune urbaine de Mahajanga, sauf ceux de la zone rouge comprise entre Androva et les camps militaires, Mangarivotra et Mahajanga be, ont vécu de nouveau un week-end ténébreux et maussade. Les cultes dominicaux s’étaient déroulés avec les groupes électrogènes. Les salons de coiffure ont de nouveau tourné au ralenti à Mahavoky atsimo et à Tsaramandroso, et dans la plupart des quartiers, jusqu’à Mahabibo kely, Tsararano ambony et ambany. Les coupures du courant électrique ont lieu plus de trois fois par jour, longues de quatre à cinq heures de temps. Les abonnés se plaignent de la mauvaise prestation de la Jirama. « Le rapport qualité-prix n’est pas du tout satisfaisant, il est déplorable car les factures continuent d’augmenter encore plus. Nous avons vécu la nuit du samedi dans le noir, » s’est plaint une mère de famille habitant à Antsahavaky. «Quelles que soient les raisons qui motivent la coupure, il est inacceptable que cela se produise. Il faut trouver des solutions. Quelques quartiers seulement en étaient touchés», s’était défendu le ministre. Il n’a pas accepté que tous les quartiers de Mahajanga fussent plongés dans le noir, le week-end dernier. « Nous sommes en train de chercher des solutions. On peut déjà envisager de passer au fuel et non plus du gasoil qui est beaucoup plus cher. Ce carburant est cinq fois plus cher. L’autre solution est l’utilisation de l’énergie solaire dans la journée et celle thermique (la nuit). La mise en route d’un barrage hydraulique demande encore plus de deux ans. Le fuel lourd issu de Tsimororo peut être déjà utilisé », a expliqué le général Herilanto Raveloharison. Vero Andrianarisoa
Le délestage continue de sévir à Mahajanga, malgré le passage du ministre par intérim de l’Énergie et des hydrocarbures, le général Herilanto Raveloharison, à la centrale thermique de la Jirama à Analakely, vendredi dernier. Le directeur régional de la société de distribution de l’électricité et de l’eau à Mahajanga, Bruno Rabevahoaka, a expliqué que la grande coupure n’a eu lieu qu’entre le 3 et 14 septembre dernier. « Nous avons dû délester 2 500kw dans la journée. La coupure était organisée entre 6 h et 18h. Le soir, le courant n’était pas coupé et il est faux d’affirmer que c’était un black-out», a-t-il affirmé. « On a réparti le carburant entre les autres districts comme Marovoay et Ambato Boeny. Le problème d’approvisionnement en carburant est désormais résolu, car notre stock est suffisant. Le délestage économique est appliqué lors de la livraison de carburant ou du retard d’approvisionnement. Tandis que le délestage technique est motivé par la panne de machines, comme c’est le cas de celles des prestataires, actuellement», a justifié le directeur. Les habitants des quartiers de la commune urbaine de Mahajanga, sauf ceux de la zone rouge comprise entre Androva et les camps militaires, Mangarivotra et Mahajanga be, ont vécu de nouveau un week-end ténébreux et maussade. Les cultes dominicaux s’étaient déroulés avec les groupes électrogènes. Les salons de coiffure ont de nouveau tourné au ralenti à Mahavoky atsimo et à Tsaramandroso, et dans la plupart des quartiers, jusqu’à Mahabibo kely, Tsararano ambony et ambany. Les coupures du courant électrique ont lieu plus de trois fois par jour, longues de quatre à cinq heures de temps. Les abonnés se plaignent de la mauvaise prestation de la Jirama. « Le rapport qualité-prix n’est pas du tout satisfaisant, il est déplorable car les factures continuent d’augmenter encore plus. Nous avons vécu la nuit du samedi dans le noir, » s’est plaint une mère de famille habitant à Antsahavaky. «Quelles que soient les raisons qui motivent la coupure, il est inacceptable que cela se produise. Il faut trouver des solutions. Quelques quartiers seulement en étaient touchés», s’était défendu le ministre. Il n’a pas accepté que tous les quartiers de Mahajanga fussent plongés dans le noir, le week-end dernier. « Nous sommes en train de chercher des solutions. On peut déjà envisager de passer au fuel et non plus du gasoil qui est beaucoup plus cher. Ce carburant est cinq fois plus cher. L’autre solution est l’utilisation de l’énergie solaire dans la journée et celle thermique (la nuit). La mise en route d’un barrage hydraulique demande encore plus de deux ans. Le fuel lourd issu de Tsimororo peut être déjà utilisé », a expliqué le général Herilanto Raveloharison. Vero Andrianarisoa