«Hold-up» électoral - Des arrestations à Fénérive-Est


Une arrestation massive s’ensuit après les affrontements entre civils à Ampasimbe Manapatrana Fénérive-Est. Une arrestation massive s’ensuit après les affrontements entre civils et les actes de vandalisme, ayant empêché vendredi, à Ampasimbe Manapatrana Fénérive-Est, l’intronisation d’un maire du parti présidentiel HVM, sur décision du conseil d’État, évinçant son prédécesseur, élu sous une bannière indépendante. Dans la nuit de dimanche à lundi, l’État-major opérationnel de la région Analanjirofo, a procédé à 38 arrestations. Un fusil de chasse a été, dans la foulée, saisi. Son propriétaire est soupçonné d’avoir tiré dans la foule, lors des affrontements, faisant huit blessés. Parmi ces suspects figurent 29 hommes et neuf femmes. Trois mineurs dont deux adolescentes sont, en revanche, répertoriés parmi ces personnes arrêtées. Les suspects sont placés en garde à vue à la gendarmerie nationale de Féné-rive-Est. « Les enquêtes préliminaires ont déjà été entamées. Ils seront présentés devant le Parquet du tribunal à Anosy, dès que les enquêtes seront clôturées », indique le commandant de la compagnie territoriale de Fénérive-Est. Riposte armée L’église Rhefi a été incendiée lors des émeutes. S’opposant à l’intronisation du maire HVM, les sympathisants du maire destitué, ont saccagé l’estrade et le chapiteau installés pour la cérémonie d’intronisation. Dans ces débordements, le domicile du maire entrant a été pris d’assaut par une horde d’individus en furie, qui se sont déchaînés sur ce qu’il y avait sur leur passage. Sur ces entrefaites, les gardes du corps du maire entrant ont ouvert le feu. Les partisans du maire déchu clament haut et fort que la légalité et la légitimité seraient de leur côté. Ces insurgés soutiennent que c’est l’ancien Premier Ministre Jean Ravelonarivo lui-même, qui a mis l’écharpe sur l’épaule du maire, éjecté par le Conseil d’État. Seth Andriamarohasina
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