En cascade. D'une manière discrète, l'élection des nouveaux chefs « fokontany » ont démarré dans quelques localités de Madagascar, Antsohihy et Toamasina. À savoir, une première depuis plusieurs années et qui devrait concerner tous les « fokontany » de la Grande île, selon les informations. À Mahajanga, par exemple, rendez-vous est donné aux électeurs pour le 22 novembre. « Tous les chefs fokontany ont déjà écoulé leur mandat depuis longtemps. Aussi, a-t-il été décidé de procéder à des élections. C'est également une manière de concrétiser la décentralisation en attendant la tenue des élections régionales et provinciales », indique une source auprès du ministère de l'Intérieur. Selon ses explications, la candidature pour briguer ce poste de responsable local est d'avoir plus de 18 ans et de résider dans le « fokontany » où l'on souhaite s'inscrire. Le scrutin, lors d'une réunion des habitants du fokontany, décide de la manière dont se déroulera le vote. Un choix entre un vote à bulletin secret ou à main levée. « Celui qui est élu à l'issue du vote du “Fokonolona” sera ensuite, officiellement, nommé par le chef de district », ajoute la source avisée. Elle n'a toutefois pas clairement indiqué sur quelle base légale ces élections sont organisées. En début d'année, un projet de décret sur le « fokontany » a fait débat en conseil des ministres, mais aussi sur la place publique. Le choix entre la désignation et l'élection du chef « fokontany » était au centre des échanges. Après que la communication de la présidence a fait état d'une première lecture du texte, il a été ensuite absent des radars. Il semble que le choix s'est porté sur l'élection. Une option qui a la cote auprès de l'opinion. « Le fokonolona, organisé en fokontany au sein des communes, est la base du développement et de la cohésion socioculturelle et environnementale. Les responsables des fokontany participent à l’élaboration du programme de développement de leur commune », dispose la Constitution. G.F.R.
En cascade. D'une manière discrète, l'élection des nouveaux chefs « fokontany » ont démarré dans quelques localités de Madagascar, Antsohihy et Toamasina. À savoir, une première depuis plusieurs années et qui devrait concerner tous les « fokontany » de la Grande île, selon les informations. À Mahajanga, par exemple, rendez-vous est donné aux électeurs pour le 22 novembre. « Tous les chefs fokontany ont déjà écoulé leur mandat depuis longtemps. Aussi, a-t-il été décidé de procéder à des élections. C'est également une manière de concrétiser la décentralisation en attendant la tenue des élections régionales et provinciales », indique une source auprès du ministère de l'Intérieur. Selon ses explications, la candidature pour briguer ce poste de responsable local est d'avoir plus de 18 ans et de résider dans le « fokontany » où l'on souhaite s'inscrire. Le scrutin, lors d'une réunion des habitants du fokontany, décide de la manière dont se déroulera le vote. Un choix entre un vote à bulletin secret ou à main levée. « Celui qui est élu à l'issue du vote du “Fokonolona” sera ensuite, officiellement, nommé par le chef de district », ajoute la source avisée. Elle n'a toutefois pas clairement indiqué sur quelle base légale ces élections sont organisées. En début d'année, un projet de décret sur le « fokontany » a fait débat en conseil des ministres, mais aussi sur la place publique. Le choix entre la désignation et l'élection du chef « fokontany » était au centre des échanges. Après que la communication de la présidence a fait état d'une première lecture du texte, il a été ensuite absent des radars. Il semble que le choix s'est porté sur l'élection. Une option qui a la cote auprès de l'opinion. « Le fokonolona, organisé en fokontany au sein des communes, est la base du développement et de la cohésion socioculturelle et environnementale. Les responsables des fokontany participent à l’élaboration du programme de développement de leur commune », dispose la Constitution. G.F.R.