Les organisations de la société civile malgache engagées ensemble dans la lutte contre la corruption, à travers le projet AIKA (Ady Iombonana amin’ny Kolikoly no Arindra), ont initié un atelier provincial de concertation et de dialogue, vendredi dernier à la salle de réunion de l’hôtel Escale à Mahajanga. Le Bureau territorial indépendant de lutte contre la corruption de Mahajanga (Bianco) y a participé. C’est la deuxième étape du mouvement de la société civile Rohy (Rindran’ny olom-pirenena hiarovana ny iahara-manana), créé en juillet 2015. La première phase s’était tenue au niveau des 22 régions, laquelle consistait à définir les différents secteurs touchés par le fléau. Le projet AIKA s’est fixé comme objectif d’engager la société civile à lutter contre la corruption et d’élaborer un programme triennal de lutte par et pour ses organisations. La lutte contre la corruption est l’affaire de tous, depuis l’État jusqu’aux citoyens. C’est dans cette optique qu’elle a été choisie comme priorité par le mouvement Rohy, inclue dans la question de gouvernance avec pour objectifs « de prioriser et de mettre en œuvre un mécanisme préventif et répressif de lutte contre la corruption à tous les niveaux ». La mise en œuvre du projet AIKA est financée par le programme Dinika, et dure six mois. Il est coordonné par l’ONG Ravintsara et l’association OPTA avec la participation des organisations de la société civile (OSC), réparties dans les 22 régions, amenées à s’engager dans la lutte contre la corruption. L’administration dont les fokontany et les communes, ainsi que la Justice, les élections, les forces de l’ordre, la prison, le transport et la circulation, l’éducation (dont les admissions dans les EPP, à l’université...), le secteur de la santé (hôpitaux), les marchés publics, les services des impôts et des douanes, les milieux de l’emploi et de l’environnement ne sont pas du tout épargnés par la corruption à Madagascar. Le président de la Plateforme des OSC œuvrant pour l’environnement, Ndranto Razakamanana, a assisté à cet atelier provincial. Le président de l’ONG Fivoy, Florent Rakotondrazafy, a représenté les 75 associations issues des régions Boeny, Sofia et Betsiboka engagées dans le mouvement. La suite de cette action sera l’atelier national qui se tiendra à Antananarivo. Vero Andrianarisoa
Les organisations de la société civile malgache engagées ensemble dans la lutte contre la corruption, à travers le projet AIKA (Ady Iombonana amin’ny Kolikoly no Arindra), ont initié un atelier provincial de concertation et de dialogue, vendredi dernier à la salle de réunion de l’hôtel Escale à Mahajanga. Le Bureau territorial indépendant de lutte contre la corruption de Mahajanga (Bianco) y a participé. C’est la deuxième étape du mouvement de la société civile Rohy (Rindran’ny olom-pirenena hiarovana ny iahara-manana), créé en juillet 2015. La première phase s’était tenue au niveau des 22 régions, laquelle consistait à définir les différents secteurs touchés par le fléau. Le projet AIKA s’est fixé comme objectif d’engager la société civile à lutter contre la corruption et d’élaborer un programme triennal de lutte par et pour ses organisations. La lutte contre la corruption est l’affaire de tous, depuis l’État jusqu’aux citoyens. C’est dans cette optique qu’elle a été choisie comme priorité par le mouvement Rohy, inclue dans la question de gouvernance avec pour objectifs « de prioriser et de mettre en œuvre un mécanisme préventif et répressif de lutte contre la corruption à tous les niveaux ». La mise en œuvre du projet AIKA est financée par le programme Dinika, et dure six mois. Il est coordonné par l’ONG Ravintsara et l’association OPTA avec la participation des organisations de la société civile (OSC), réparties dans les 22 régions, amenées à s’engager dans la lutte contre la corruption. L’administration dont les fokontany et les communes, ainsi que la Justice, les élections, les forces de l’ordre, la prison, le transport et la circulation, l’éducation (dont les admissions dans les EPP, à l’université...), le secteur de la santé (hôpitaux), les marchés publics, les services des impôts et des douanes, les milieux de l’emploi et de l’environnement ne sont pas du tout épargnés par la corruption à Madagascar. Le président de la Plateforme des OSC œuvrant pour l’environnement, Ndranto Razakamanana, a assisté à cet atelier provincial. Le président de l’ONG Fivoy, Florent Rakotondrazafy, a représenté les 75 associations issues des régions Boeny, Sofia et Betsiboka engagées dans le mouvement. La suite de cette action sera l’atelier national qui se tiendra à Antananarivo. Vero Andrianarisoa