Chaque année, le 15 octobre est consacré à la Journée internationale de la canne blanche. Pour le cas de la ville d’Antsiranana, l’ONG La Maison de la Sagesse, initiateur du projet, en partenariat avec l’Association des personnes différemment voyantes et leurs amis (APVDA), a choisi l’après-midi du vendredi 14 octobre pour célébrer cette journée. Celle-ci est destinée à sensibiliser le public dans l’utilisation d’un outil qui permet, chaque jour, d’aider les personnes déficientes visuelles à se déplacer de manière autonome. Il s’agit exactement d’une longue canne blanche, utilisée dans tous les pays du monde, par les personnes non voyantes et malvoyantes permettant de sécuriser leurs déplacements. Elle permet également à son utilisateur d'être identifié comme malvoyant par les personnes voyantes. « Les personnes malvoyantes ont le pouvoir de se déplacer dans leur environnement et doivent être repérables par les autres. La canne blanche permet donc aux personnes aveugles et malvoyantes de se déplacer dans la rue, prévenant les automobilistes et les piétons de leur handicap, détectant les obstacles par un balayage au sol devant soi », a expliqué Claire Pelloie, coordinatrice de l’ONG La Maison de la Sagesse d’Antsiranana. La célébration s’est déroulée devant l’Hôtel La Terrasse où une quinzaine de personnes malvoyantes ont fait la démonstration de l’utilisation de la canne blanche et de ses avantages. Elles ont témoigné de leurs réussites et de leurs aspirations auprès de la communauté. À cette occasion, elles ont fait une simulation de vie quotidienne en compagnie des personnes voyantes, les yeux bandés. Mention particulière pour le versement de l’eau dans un verre, l’identification de nourritures, le parcours d’obstacles. « Nous devons soutenir cette initiative et aussi reconnaître l’évolution des personnes malvoyantes et la dépendance à une participation pleine et entière à la société », a soutenu Elysé , un passant qui a participé à la simulation. Dans la soirée, l’organisation a projeté en plein air deux reportages sur la question du handicap visuel à Madagascar. ` R.
Chaque année, le 15 octobre est consacré à la Journée internationale de la canne blanche. Pour le cas de la ville d’Antsiranana, l’ONG La Maison de la Sagesse, initiateur du projet, en partenariat avec l’Association des personnes différemment voyantes et leurs amis (APVDA), a choisi l’après-midi du vendredi 14 octobre pour célébrer cette journée. Celle-ci est destinée à sensibiliser le public dans l’utilisation d’un outil qui permet, chaque jour, d’aider les personnes déficientes visuelles à se déplacer de manière autonome. Il s’agit exactement d’une longue canne blanche, utilisée dans tous les pays du monde, par les personnes non voyantes et malvoyantes permettant de sécuriser leurs déplacements. Elle permet également à son utilisateur d'être identifié comme malvoyant par les personnes voyantes. « Les personnes malvoyantes ont le pouvoir de se déplacer dans leur environnement et doivent être repérables par les autres. La canne blanche permet donc aux personnes aveugles et malvoyantes de se déplacer dans la rue, prévenant les automobilistes et les piétons de leur handicap, détectant les obstacles par un balayage au sol devant soi », a expliqué Claire Pelloie, coordinatrice de l’ONG La Maison de la Sagesse d’Antsiranana. La célébration s’est déroulée devant l’Hôtel La Terrasse où une quinzaine de personnes malvoyantes ont fait la démonstration de l’utilisation de la canne blanche et de ses avantages. Elles ont témoigné de leurs réussites et de leurs aspirations auprès de la communauté. À cette occasion, elles ont fait une simulation de vie quotidienne en compagnie des personnes voyantes, les yeux bandés. Mention particulière pour le versement de l’eau dans un verre, l’identification de nourritures, le parcours d’obstacles. « Nous devons soutenir cette initiative et aussi reconnaître l’évolution des personnes malvoyantes et la dépendance à une participation pleine et entière à la société », a soutenu Elysé , un passant qui a participé à la simulation. Dans la soirée, l’organisation a projeté en plein air deux reportages sur la question du handicap visuel à Madagascar. ` R.