Les responsables de la Sécurité publique ont annoncé les actions qu’ils ont entreprises pour rassurer la population. Ils sollicitent également l’aide de cette dernière. Face à la recrudescence des agissements des jeunes délinquants surnommés « foroches », ces derniers temps dans la ville d’Antsiranana et sa périphérie, les responsables au sein de la police locale, dirigés par Christian Tombohasy, directeur régional de la Sécurité publique de la Diana, ont organisé une conférence de presse, au commissariat central vendredi dernier. Dans l’affaire du meurtre du jeune Damien, âgé de 16 ans, décédé il y a une quinzaine de jours après avoir reçu des coups et des blessures au couteau, deux de ses agresseurs, des jeunes gens de 16 ans et 19 ans, ont été appréhendés. Leur arrestation a pu être réalisée grâce à des renseignements fournis par des personnes de bonne volonté. Ces « foroches » sont des récidivistes et terrorisent les habitants du quartier où ils habitaient. En fait, ces jeunes malfaiteurs n’ont pas de domicile et changent souvent de résidence. Ce qui a scandalisé la police, c’est qu’ils trouvent toujours des personnes qui les hébergent. « Nous recherchons également quatre jeunes individus, complices du meurtre », a précisé le commissaire Anatole Rabemandimby. Collaboration Les deux jeunes délinquants arrêtés ont aussi dépouillé deux « foroches repentis » suivant des cours d’apprentissage au Centre de formation technique et professionnelle de la Secren, le lendemain même du meurtre de Damien. Avec leurs quatre complices recherchés, ils sont impliqués dans diverses affaires, dont des vols à l’arraché, des violences et des brutalités sur des personnes, perpétrées dans le quartier Pyroteknia, au mois de mars dernier. Quant à l’assassinat de l’institutrice à Ambilobe, il y a deux ans, ses quatre meurtriers ont été arrêtés. C’étaient des proches élevés par la victime. Celle-ci aurait été assassinée parce qu’elle avait eu vent du vol de 600 000 ariary, de matériels et de bijoux commis par ces jeunes gens. Au cours de ce point de presse, Hugues Rambao, commandant des Forces d’intervention de la police à Antsiranana, a signalé l’arrêstation de voleurs de bœufs. Ils tuaient immédiatement l’animal et vendaient la viande qui trouvait toujours preneurs. Tous les responsables de la sécurité publique ont exhorté la population à les aider dans la recherche et l’arrestation des malfaiteurs. « Nous, membres de la police, promettons que les malfaiteurs ne s’en tireront pas facilement. Toutefois, nous sollicitons la collaboration de la population dans l’instauration de la sécurité », a conclu le directeur régional de la Sécurité publique. Pour que la confiance réciproque règne, les gens voudraient que les malfaiteurs soient sévèrement punis, conformément au souhait du Premier ministre lors de son passage à Antsiranana. Raheriniaina
Les responsables de la Sécurité publique ont annoncé les actions qu’ils ont entreprises pour rassurer la population. Ils sollicitent également l’aide de cette dernière. Face à la recrudescence des agissements des jeunes délinquants surnommés « foroches », ces derniers temps dans la ville d’Antsiranana et sa périphérie, les responsables au sein de la police locale, dirigés par Christian Tombohasy, directeur régional de la Sécurité publique de la Diana, ont organisé une conférence de presse, au commissariat central vendredi dernier. Dans l’affaire du meurtre du jeune Damien, âgé de 16 ans, décédé il y a une quinzaine de jours après avoir reçu des coups et des blessures au couteau, deux de ses agresseurs, des jeunes gens de 16 ans et 19 ans, ont été appréhendés. Leur arrestation a pu être réalisée grâce à des renseignements fournis par des personnes de bonne volonté. Ces « foroches » sont des récidivistes et terrorisent les habitants du quartier où ils habitaient. En fait, ces jeunes malfaiteurs n’ont pas de domicile et changent souvent de résidence. Ce qui a scandalisé la police, c’est qu’ils trouvent toujours des personnes qui les hébergent. « Nous recherchons également quatre jeunes individus, complices du meurtre », a précisé le commissaire Anatole Rabemandimby. Collaboration Les deux jeunes délinquants arrêtés ont aussi dépouillé deux « foroches repentis » suivant des cours d’apprentissage au Centre de formation technique et professionnelle de la Secren, le lendemain même du meurtre de Damien. Avec leurs quatre complices recherchés, ils sont impliqués dans diverses affaires, dont des vols à l’arraché, des violences et des brutalités sur des personnes, perpétrées dans le quartier Pyroteknia, au mois de mars dernier. Quant à l’assassinat de l’institutrice à Ambilobe, il y a deux ans, ses quatre meurtriers ont été arrêtés. C’étaient des proches élevés par la victime. Celle-ci aurait été assassinée parce qu’elle avait eu vent du vol de 600 000 ariary, de matériels et de bijoux commis par ces jeunes gens. Au cours de ce point de presse, Hugues Rambao, commandant des Forces d’intervention de la police à Antsiranana, a signalé l’arrêstation de voleurs de bœufs. Ils tuaient immédiatement l’animal et vendaient la viande qui trouvait toujours preneurs. Tous les responsables de la sécurité publique ont exhorté la population à les aider dans la recherche et l’arrestation des malfaiteurs. « Nous, membres de la police, promettons que les malfaiteurs ne s’en tireront pas facilement. Toutefois, nous sollicitons la collaboration de la population dans l’instauration de la sécurité », a conclu le directeur régional de la Sécurité publique. Pour que la confiance réciproque règne, les gens voudraient que les malfaiteurs soient sévèrement punis, conformément au souhait du Premier ministre lors de son passage à Antsiranana. Raheriniaina