Syndicalisme Naissant


Restant aux aguets sous prétexte d’une sécurisation de la filière qui fait la renommée mondiale du pays, l’État institue un Conseil national de la vanille ou CNV à Antalaha, une entité chargée de délivrer les agréments d’exportation et de veiller à la loupe à toutes les réalités du terrain. Le CNV se charge de fixer le calendrier de campagne chaque année, et les normes de qualité. De leur côté, des exportateurs demandent toujours à rencontrer la ministre de l’Industrie et du commerce, Lantosoa Rakotomalala. Comme enjeu, le rôle que compte jouer l’État dans la filière vanille. Des exportateurs de vanille ont créé un syndicat pour faire valoir leur droit à être entendu. D’après un responsable étatique dans la région Sava, « une réunion, le 7 août, de quarante et un exportateurs agréés de vanille atteste de la transformation du Groupement professionnel des exportateurs de vanille (GPEV) de la région Sava en Syndicat des exportateurs de vanille de Madagascar(Sevam) ». Vendu sur place actuellement à 300 000 ariary, le kilo de vanille préparée est obtenu à partir de trois kilos de vanille verte au minimum. Pour l’État, il s’agit de fixer le prix à 250 dollars pour un kilo de vanille préparée prêt à être exporté.
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